Investiture ADO : Koné Mamadou à l’opposition, « la contestation des décisions du Conseil constitutionnel est une violation de la Constitution »

Le président Koné Mamadou a affirmé ce 14 décembre 2020 que la contestation de ses décisions est une violation de la Constitution.

Commentant les contestations soulevées par les décisions du Conseil au cours du processus électoral 2020, le président du Conseil constitutionnel, , a affirmé lundi 14 décembre 2020 que la contestation de ses décisions est une violation de la Constitution.

Dans un propos tenu lors de cérémonie d'investiture du président de la République, , pour “laver l'honneur bafoué” des membres du Conseil constitutionnel, Koné Mamadou a rappelé que les décisions de chacun des sept membres du Conseil constitutionnel sont en “harmonie avec leur conscience”.

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Pour Koné Mamadou, refuser de se soumettre aux décisions du Conseil constitutionnel est une violation de la Constitution en ses articles 137 et 138.

Elu en 2010, réélu en 2015, M. Ouattara a été élu le 31 octobre pour un troisième mandat controversé dès le premier tour avec 94,27% des voix, au terme d'un scrutin boycotté par l'opposition et marquée par des violences qui ont fait 85 morts entre août et novembre.

Les violences ont cessé après une rencontre le 11 novembre entre le président Ouattara et le chef de l'opposition, l'ancien président , mais l'opposition continue à contester le résultat du scrutin.

Des négociations sont en cours entre le pouvoir et l'opposition, dont certains membres comme son porte-parole Pascal Affi N'Guessan sont incarcérés pour avoir voulu créer un organe de transition. M. Konan Bédié a mis fin à ce « conseil national de transition » le 9 décembre.

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M. Ouattara avait annoncé en mars qu'il renonçait à une nouvelle candidature, avant de changer d'avis en août, à la suite du décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé qu'avec la nouvelle Constitution adoptée en 2016, le compteur des mandats présidentiels a été remis à zéro. Ce que l'opposition a toujours contesté.

Les violences liées à la présidentielle de 2020 surviennent dix ans après la crise post-électorale de 2010-11, née du refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite électorale face à Alassane Ouattara, et qui avait fait 3.000 morts.

Written by Christian Binaté

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