Le jeudi 11 juin 2020, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient réduire leur présence militaire en Irak” au cours des prochains mois”.
Cette annonce intervient alors que Washington a repris langue avec le gouvernement irakien, après des mois de tensions.
Evoquant les “progrès significatifs” contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), raison de la présence américaine à la tête d'une coalition internationale, les deux pays ont affirmé dans une déclaration conjointe que “les Etats-Unis continueraient à réduire leurs forces en Irak”, sans toutefois préciser l'ampleur ni le calendrier de ce retrait progressif, rapporte le site francetvinfo.fr.
Les Etats-Unis vont aussi discuter avec le gouvernement irakien du statut des forces restantes, sans rechercher une présence militaire permanente, conformément avec la volonté de désengagement du président Donald Trump qui a promis de “mettre fin aux guerres sans fin”.
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Cette déclaration a été faite à l'issue d'un “dialogue stratégique” par visioconférence, en raison du COVID-19. Elle vise à ramener de la stabilité dans les relations houleuses entre les deux alliés. Il s'agit d'une mise à jour du “dialogue” de 2008, quand les Etats-Unis avaient établi les conditions de leur départ après avoir envahi l'Irak. Depuis, leurs troupes sont revenues, bien moins nombreuses, contre l'EI, rappelle le site d'information.
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En début d'année, 5 200 soldats américains étaient présents en Irak. Le sentiment anti-américain avait flambé avec la mort en janvier du général iranien Qassem Soleimani et de son lieutenant irakien, tués à Bagdad dans un raid ordonné par le président Trump, après la multiplication de tirs de roquettes contre des intérêts américains, imputés par Washington aux forces pro-Iran.