Jean Bonin nommé vice-président du FPI par Affi prend sa nomination comme un signal fort envoyé aux vrais militants du parti pour octobre 2020.
Je mets ma nomination au poste de vice-président de FPI sous le quadruple sceau du renouvellement générationnel, du changement des mentalités, de la méritocratie et du rassemblement des ivoiriens.
1 – Le changement générationnel
De plus en plus, les populations aspirent à un renouvellement de la classe politique. Depuis les années 90 ce sont les mêmes personnes qui caporalisent le débat politique. Malheureusement, parmi elles, certaines suscitent trop de passion autour de leur personne. Or, la passion entraîne la violence. La violence engendre le chaos et l'instabilité. Tout cela est un frein au développement du pays. Le changement générationnel doit certes s'opérer au plus haut sommet de l'Etat, mais il doit également être perceptible dans l'appareil de direction des partis politiques.
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2 – Le changement des mentalités
La plus grande entrave au développement de nos pays pre émergent c'est la sclérose des mentalités. Leur évolution est donc une nécessité de survie et une exigence d'adaptabilité à l'environnement national et international hyper concurrentiel. Du changement des mentalités naîtra l'ivoirien nouveau. Cet ivoirien qui doit mettre les intérêts de la Côte d'Ivoire au dessus de tout autre intérêt partisan, clanique ou religieux. Ce changement des mentalités doit commencer dans les partis politiques.
3 – La méritocratie
On ne construit pas un État moderne et prospère avec des dirigeants incompétents. Or, force est de constater que les partis politiques sont les principaux pourvoyeurs de cadres dans l'administration et dans les institutions publiques. Il importe donc que les critères de promotion dans les partis politiques reposent prioritairement sur le mérite et non sur la clanisme ou le clientélisme. La promotion de la médiocrité a fait trop de mal à notre beau pays, notamment sur le plan économique et social. Cela doit cesser.
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4 – Le rassemblement de la Côte d'Ivoire
Notre pays est essentiellement divisé au cause de mauvaises décisions prises par des leaders politiques complètement coupés des réalités. Ces mauvaises décisions ont entraîné chez certaines populations un repli identitaire, au point où elles s'identifient en Nordistes ou en Sudistes. Non ! Nous sommes d'abord et avant tout des ivoiriens. Les hommes politiques doivent contribuer à construire la nation ivoirienne et non à la déconstruire avec des propos xénophobes ou exclusionnistes.
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Je prends donc ma nomination comme un signal fort que le président Affi entend envoyer aux vrais militants du FPI qu'octobre 2020 est proche et cette date doit marquer la rupture avec les anciennes habitudes. Le 31 octobre prochain doit être le top départ d'une nouvelle ère politique, économique et sociale et non un bis repetita. Merci président, j'assumerai ma fonction sans faiblesse et sans calcul, avec comme unique boussole : l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire.