Mamadou Traoré se prononce sur l'état de santé de Koné Mamadou, du Président du Conseil Constitutionnel malade.
Eh Dieu ! Si cette information donnée par Chris Yapi est vraie, sachez que j'en suis triste. Vraiment triste. Mon pauvre ainé bien aimé qui me disait, lorsqu'il était encore le Secrétaire Général par intérim des Forces Nouvelles, qu'après cette histoire, il irait prendre tranquillement sa retraite pour sortir du bourbier politique auquel il n'est pas habitué, se trouve malheureusement aujourd'hui dans ce bourbier.
Et dans quel état ? Un homme si bon, si paternaliste et si fraternel. Un homme sans problème et qui n'aime pas beaucoup parler. Que Dieu aide mon cher ainé bien aimé à retrouver la santé. À cause de la politique, je ne peux pas aller lui rendre visite. Alors que ce sont dans ces moments difficiles que le malade a besoin de soutien et de visites.
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Malheureusement, je ne peux pas aller le voir, car ma présence à ses côtés risque d'être interprétée autrement. Ah la politique ! Elle détruit les relations fraternelles et familiales. Elle détruit les amitiés. J'ai vraiment mal pour mon cher ainé bien aimé. Lui qui est un homme si bon à qui on a confié une mission qui a sûrement contribué à dégrader sa santé.
Je savais, le connaissant avec son bon cœur, qu'il ne supporterait pas la mission qu'on lui a confiée. Celle de planter le couteau dans le dos de Guillaume Soro qu'il considérait presque comme un fils. Pour l'avoir fréquenté, je sais la grande affection qu'il avait pour Guillaume Soro. Hélas !On l'a obligé à planter un couteau dans le dos de son fils.
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Et depuis ce jour, mon cher ainé bien aimé ne s'est pas retrouvé au niveau de sa santé. Que Dieu te garde cher ainé bien aimé. Saches que nous tes jeunes frères qui t'avons connu avons beaucoup d'affection pour toi. Sache également que nous ne t'en voulons pas pour ce qu'on t'a obligé à faire. Que Dieu te garde cher ainé bien aimé.
