Une transition militaire de 3 ans au Mali et la libération du président Keïta, annoncés par la Cédéao suite aux discussions avec le CNSP du colonel Assimi Goïta.
La Cédéao et les putschistes au pouvoir à Bamako sont d'accord pour tourner la page IBK. Mais les discussions doivent se poursuivre sur la transition de trois ans telle que proposée ce 24 août par les putschistes.
Les envoyés de la Cédéao ont été reçus pendant une trentaine de minutes par les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) mis en place par la junte, dont le nouvel homme fort du pays, le colonel Assimi Goïta.
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Les nouveaux hommes forts du Mali comptent se donner le temps d'installer leur pouvoir.
Un gouvernement de militaires
« Cette transition sera dirigée par un organe présidé par un militaire, qui sera en même temps chef de l'Etat », a indiqué une source au sein de la délégation de la Cédéao, à l'issue du deuxième jour de négociations avec la nouvelle équipe au pouvoir à Bamako. Un membre de la junte a confirmé cette information en précisant que le gouvernement de transition sera « en majorité composé de militaires ».
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Retour du président IBK à son domicile
Seule satisfaction pour la Cédéao, le président renversé par le coup d'Etat « pourra repartir à son domicile » de Bamako « et s'il souhaite voyager pour des soins, il n'y a pas de problème ». Quant au Premier ministre Boubou Cissé, arrêté en même temps qu'Ibrahim Boubacar Keïta et détenu dans le camp militaire de Kati, dans la banlieue de la capitale, « nous avons obtenu de la junte qu'elle accepte qu'il soit dans une résidence sécurisée à Bamako », a ajouté un responsable ouest-africain.