La Chine a demandé aux professionnels de la santé de réduire les avortements qui ne sont pas nécessaires médicalement.
Cette décision prise, lundi 27 septembre 2021, vise à remédier à la baisse du taux de natalité.
Le pays, en effet, peine à relancer son taux de natalité après des décennies de politique de l'enfant unique, sur fond de préférence traditionnelle pour les bébés garçons.
Des contrôles stricts visent à empêcher l'avortement sélectif en fonction du sexe qui avait conduit à un déséquilibre des genres et à l'abandon des petites filles.
Et pour faire face à des inquiétudes croissantes au niveau démographique, la Chine a depuis 2016, assoupli la règle de l'enfant unique, en autorisant tous les chinois à avoir un deuxième enfant. Depuis le mois de mai, la limite est passée à trois enfants par couple.
LIRE AUSSI: Qui est Eleni Gebre-Madhin nommée responsable de l'Innovation au PNUD Afrique ?
Ces mesures n'ont pas eu l'effet escompté au regard des résultats du dernier recensement décennal du pays. La population atteignait 1,411 milliard d'habitants fin 2020, soit une augmentation de 5,38% (ou de 0,53% en moyenne par an) par rapport au comptage de 2010. Il s'agit de la progression la plus faible depuis les années 1960.
Le nombre de naissances est tombé à 12 millions l'année dernière, contre 14,65 millions en 2019, année où le taux de natalité était déjà au plus bas depuis la fondation de la Chine communiste en 1940.
LIRE AUSSI : Le colonel Mamady Doumbouya prête serment en tant que président de la transition en Guinée
Le taux de fécondité est tombé à 1,3 enfant par femme en âge de procréer, en dessous du seuil de renouvellement des générations.
De ce fait, le régime communiste a promis des mesures dans l'éducation et la santé pour inciter les familles à s'agrandir.