Selon Traoré Mamadou, Député FPI de 2000 à 2010, la Côte d'Ivoire sous l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo avait pris son destin en main.
Avec le renversement brutal du Président Laurent Gbagbo par l'armée de Nicolas Sarkozy et l'installation non moins brutale de l'actuel Chef de l'État de Côte d'Ivoire en avril 2011 au pouvoir et ce qu'est devenu ce pays par la suite, les yeux de beaucoup d'Africains se sont ouverts sur la terrible réalité que les discours d'une coopération Nord_Sud de circonstance leur avaient cachée depuis plus d'un demi-siècle.
Cette réalité n'est autre que la pérennisation de la servitude sous différentes formes qu'il serait fastidieux d'énumérer. Retenons simplement que le colonialisme n'a jamais été vaincu par les « pères » de nos indépendances.En conséquence,les fêter chaque année en grande pompe relève purement de l'inconscience, de l'insouciance et d'un mimétisme théâtral qui malheureusement perdure.
Jusqu'à une date récente,on pensait à tort que tout ce qui venait de l'Europe devait être une référence en matière d'économie et de développement dont il fallait absolument s'inspirer pour permettre le décollage de nos États. Depuis quand des plans de développement conçus à 10 mille km de leurs lieux d'application par des hommes et des femmes qui méconnaissent d'ailleurs le continent peuvent développer un pays, surtout si à cela il faut ajouter une mauvaise foi bien emballée? En vérité, ses plans étaient savamment conçus pour faire plus de mal que de bien à nos peuples.
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On en voit les conséquences aujourd'hui. Ces fameux plans nous ont ramené carrément plus d'un siècle en arrière si l'on se réfère à l'ampleur des dettes accumulées par chaque État africain à l'heure actuelle et les différentes acrobaties pour obtenir leurs rééchelonnements. Quant à la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui, elle s'en sort dignement avec une dette extérieure de plus de 14 000 milliards de francs CFA à rembourser coûte que coûte.
Tout le 21 ème siècle ne suffirait pas pour le remboursement d'une telle dette quand on sait que le processus d'endettement lui-même a encore de beaux jours devant lui, Covid oblige. La Côte d'Ivoire sous Laurent Gbagbo avait pris son destin en main en concevant elle-même le budget de l'État. L'on se souvient du succès du budget sécurisé, c'est-à-dire un budget basé uniquement sur les ressources propres de l'État sans apport extérieur (dettes). Avant ce travail de conception souveraine, le budget national ivoirien était élaboré en France de 1960 jusqu' en 2000 et était accompagné chaque fois par des techniciens français chargés de son application en Côte d'Ivoire.
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L'État ivoirien payait le montage de son budget à la France et payait également les techniciens français chargés de son application en Côte d'Ivoire. ça veut tout dire ! En définitive ,nous devons comprendre que personne ne développera l'Afrique à part l'Afrique elle-même, c'est-à-dire ses fils et filles éclairés et intègres tels que Laurent Gbagbo.
Il faut par tous les moyens bannir de la tête de nos États les marionnettes et lèche_bottes au service d'un impérialisme d'une voracité qui tourne au banditisme d'État et qui n'accorde aucun égard au continent africain dont seules les ressources naturelles l'intéressent au détriment des vies humaines.
