Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux marocains parus lundi et la revue de la presse marocaine du 04 mai 2020.
LIBERATION
Le déconfinement espéré par les Marocains risque de ne pas avoir lieu. Ou du moins pas comme ils se l'imaginent. Il aura certainement les allures d'un confinement qui ne dit pas son nom ou plutôt un demi-confinement. A partir du 20 mai, les courbes épidémiques sur lesquelles s'appuient des scientifiques optimistes prévoient que le Maroc ne sera plus enfermé chez lui, plus entièrement, en tout cas. De petites libertés seront accordées mais de grandes interdictions devraient être maintenues. A moins que l'illisible évolution du COVID-19 dans le pays ne prenne tout le monde à contre-pied et que l'Exécutif n'ait d'autre choix que de prolonger le confinement.
LE MATIN
La Fédération nationale du transport touristique au Maroc vient de publier son rapport sur l'impact de la pandémie du coronavirus sur ce secteur dans lequel elle appelle à appuyer son projet de mise en place d'une application dédiée au transport touristique dédiée aux touristes résidents et non-résidents. Elle appelle, entre autres, à promouvoir le tourisme interne en tant qu'alternative de nature à atténuer l'impact de la pandémie, à réfléchir à une exonération fiscale de trois ans à même de permettre aux entreprises et professionnels de ce secteur de retrouver leur équilibre chamboulé par la pandémie du coronavirus.
AL MASSAE
Le chef du gouvernement vient d'être alerté sur la situation des milliers de petits commerçants, professionnels et artisans qui ont été obligés de fermer boutique ou réduire le temps de travail conformément aux mesures imposées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. En effet, la Coordination nationale des professionnels au Maroc a adressé une note au chef de l'exécutif et au gouverneur de la banque centrale pour revendiquer des solutions pour cette catégorie de professionnels. La Coordination a, en l'occurrence, proposé un dispositif similaire à celui des crédits dans intérêts mis en œuvre par le Comité de veille économique en faveur des auto-entrepreneurs, tout en revoyant à la hausse la valeur du prêt avec un taux d'intérêt de 2% pour les crédits ne dépassant pas 50.000 dh.