Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux marocains parus vendredi et la revue de la presse marocaine du 29 mai 2020.
L'ECONOMISTE
Le télétravail est l'une des réponses que des milliers d'entreprises et d'administrations publiques ont inédit créé par la pandémie. Sans la crise sanitaire, aucune entreprise n'aurait opté pour le mode d'organisation du travail. D'abord, parce qu'il n'est pas inscrit dans la culture de l'écrasante majorité des employeurs. De plus, cette pratique n'est régie par aucune réglementation. Le code du travail ne traite, de manière superficielle, que du travail à domicile. Pour le législateur, le but est de « protéger certaines formes de travail à domicile qui, en l'absence de contrat de travail, manquent de clarté sur le principe de la subordination et sur les liens hiérarchiques ».
AUJOURD'HUI LE MAROC
A partir du 29 mai, les restaurants et les cafés peuvent reprendre leurs services de livraison et commandes à emporter. C'est ce que vient d'annoncer le ministère de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique dans un communiqué daté du 28 mai 2020. Pour ce faire, la tutelle appelle les concernés à s'assurer de la propreté des lieux de travail et des équipements en mettant en place un programme quotidien à cette fin. Il s'agit également dans ce sens d'aérer suffisamment ces lieux de travail et de fournir des solutions antiseptiques et des masques de protection aux employés. Par ailleurs, le ministère souligne qu'il faut respecter la distanciation entre les clients et le personnel et garantir les règles l'hygiène dans toutes les étapes de préparation des repas et des boissons destinés aux clients.
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LIBERTATION
Le Maroc pourrait dans les prochains mois faire les frais des menaces qui pèsent sur l'entreprise et l'emploi en France. Trois semaines après le lancement de la première phase du déconfinement, intervenue le 11 mai dernier, l'Hexagone redoute une vague de licenciements et de faillites sans précédent. En effet, alors que l'on s'achemine vers la deuxième phase du déconfinement, annoncée pour le 2 juin prochain, une grave menace pèse sur la survie de plusieurs entreprises françaises qui devront prochainement mettre la clef sous la porte. Quoi qu'il en soit et quelles qu'en soient les conséquences de la crise actuelle sur l'entreprise et l'emploi, la tournure que prend cette situation a de quoi inquiéter le Maroc qui compte plus d'un million de concitoyens en terre française (1.036.909 recensés en 2005) dont les transferts de devises vers le Royaume constituent une manne financière importante pour l'économie nationale.
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ASSABAH
Deux mois après le début du confinement, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a publié le bilan des personnes ayant été infectées par le coronavirus aussi bien au sein des fonctionnaires que chez les détenus. Un bilan qui semble avoir suscité l'ire de la direction qui a diligenté une enquête judiciaire interne pour déterminer les responsabilités des uns et des autres. Il faut rappeler que toutes les mesures préventives ont été prises pour circoncire la pandémie dans les prisons dès l'apparition du premier cas testé positif. Malgré toutes ces précautions, la DGAPR a, depuis le 14 avril et jusqu'à ce jour, enregistré 340 détenus testés positifs dont 94% étaient recensés dans les seules prisons de Ouarzazate (sud) et de Tanger 1 (nord).