Le BNETD est-il responsable des « routes biodégradables » en Côte d’Ivoire ?

Est-ce toujours le BNETD qui contrôle les études et les travaux « routes biodégradables » en Côte d'Ivoire, se demande Jean Bonin, proche du FPI d'Affi ?

Il ne se passe plus un seul jour sans que nous ne soyons abreuvés d'images montrant la dégradation de nos routes les plus récentes, au point où certains en arrivent à parler de routes biodégradables.

Cela pourrait prêter à rire si notre sécurité n'était pas concernée et surtout s'il ne s'agissait pas d'une affaire de (très) gros sous et de l'utilisation de nos impôts. Comment nos gouvernants peuvent-ils tolérer davantage le spectacle désolant de ces routes effervescentes qui ne fait pas honneur à notre pays ?

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Pendant 5 ans, de 1995 à 1999, j'ai servi aux (DCGTx), actuel . C'était l'époque où y était le DG. De mémoire, pas une seule fois nous n'avions été confrontés à des situations similaires et humiliantes d'infrastructures routières qui s'effritent peu de temps après leur ouverture à la circulation.

Pour trouver une solution à ce problème il faut préalablement déterminer à quel niveau il se situe. Nous allons donc procéder par élimination. Mais, il ne fait aucun doute que le vrai problème se situe au niveau du contrôle technique car c'est à ce stade que l'ouverture à la circulation est validée.

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Dès lors, la question qu'il faudrait légitimement seposer est celle-ci : est-ce toujours le BNETD qui contrôle les études et les travaux ou alors est-ce ce des bureaux d'études complaisamment choisis par de véreux personnages ?

Si c'est le BNETD qui est commis à cette mission alors force est donc constater que les choses ont bien (mal) changé dans cette entreprise qui autrefois était une fierté et une référence internationale dans le domaine du suivi des travaux routier. Il faudrait donc y mettre de l'ordre en procédant à des recrutements à la hauteur des attentes de nos concitoyens.

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Si ce n'est plus le BNETD alors, là aussi, il faudrait plus de sérieux dans le choix des bureaux d'études et de contrôles dont, nous l'espérons, se fait suite à un appel d'offres publics en bonne et due forme.

Ce n'est qu'à ce prix que pourrons espérer renouer avec des routes praticables, pérennes et rassurantes. L'excellence est à ce prix.

Written by Jean Bonin

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