Le cacao ivoirien encore dans la tourmente

Depuis fin février, les transformateurs et exportateurs de cacao ivoirien tirent la sonnette d'alarme. Ils affirment être menacés de faillites.

« Il est impossible pour un transformateur ou exportateur, quel qu'il soit, ivoirien ou international, d'acheter du cacao non certifié, s'il ne dispose pas de primes de cacao certifié « durable », car tous les intermédiaires imposent pour livrer du cacao ordinaire qu'on leur achète aussi du cacao certifié », explique Constance Kouamé, secrétaire générale du GNI (Groupement des négociants ).

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Aujourd'hui en Côte d'Ivoire, 50% du cacao produit est certifié durable, c'est-à-dire que sa production répond à des normes sociales et environnementales. Ce cacao certifié, vendu plus cher que le cacao ordinaire, est acheté en quasi-totalité par les multinationales implantées en Côte d'Ivoire, comme Barry-Callebaut, ou , grâce à des primes allouées à cet effet par les grands chocolatiers tels que Lindt, Mondelez, Ferrero ou Nestlé. La quasi-totalité de ces primes sont d'ailleurs versées à ces multinationales qui les répercutent aux intermédiaires, mais elles n'atteignent pas les producteurs.… suite de l'article sur RFI

Written by YECLO.com

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