Sinfra, 09 juil 2020 – Les chefs de villages ont été invités mercredi à sensibiliser les populations sur la protection des enfants.
Une délégation du centre social conduite par son directeur, Anny Kinimo Hyacinthe, a tenu avec les chefs de villages une rencontre d'échanges présidée par le sous-préfet, Domoraud Stéphane à son cabinet.
Le directeur du centre social a informé les sept chefs de village présents de la mise en œuvre par sa structure d'un projet de protection des enfants dans les villages du département de Sinfra avec l'appui technique et financier du Fonds des nations unies pour l'enfance (UNICEF).
“Nous devons tous faire en sorte que les enfants grandissent et s'épanouissent dans un environnement sain”, a-t-il dit avant d'ajouter que Sinfra a enregistré cinq cas de violences faites aux enfants notamment des viols commis sur des filles, des élèves dont l'âge est compris entre 10 et 15 ans au cours de l'année 2020.
Il a expliqué que le projet se présente sous forme de deux activités. Il s'agit de la prévention par la sensibilisation de masse sur les droits des enfants et la mise en œuvre d'actions concrètes de protection des enfants à travers les aides financières, les soins médicaux ou la scolarisation des enfants orphelins, abandonnés ou aux parents démunis.
Les chefs de villages devront jouer un rôle important dans ces actions. Pour cela, ils devront s'investir dans les futurs comités de protection des enfants qui vont se mettre en place dans leurs villages.
Les comités de protection des enfants sont des relais du centre social qui devront déclarer tous les cas de violences notamment les mutilations génitales féminines, les mariages d'enfants, les sévices corporels et sexuels, et ce dans un délai de 72 heures pour permettre une prise en charge médicale et psychosociale des victimes.
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