Un pro-Soro rappelle que « les décisions de la CADHP s’imposent à la Côte d’Ivoire jusqu’en 2021 »

Selon Mamadou Traoré, les décisions de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) sont encore valables en Côte d'Ivoire.

A nos amis du Restaurant qui disent qu'ils ne sont pas concernés par les décisions prises par la Cour africaine des droits de l'homme à leur encontre dans l'affaire contre l'État de Côte d'Ivoire parce que disent-ils, notre se serait retiré de cette Cour, je voudrais leur dire ceci.

Je pense plutôt qu'ils manquent cruellement de culture, d'un brin de jugeote et leur passion pour leur gourou détruit leur capacité de réflexion et d'analyse.


Sinon, ils sauraient que pour que le retrait de la Côte d'Ivoire de cette Cour africaine soit acté, il faut attendre un an après sa décision de retrait.


Ce qui veut dire clairement que pour que les décisions de cette Cour ne s'imposent plus à la Côte d'Ivoire, il faut attendre au moins Avril 2021.

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Sinon avant cette période, tous les problèmes en cours traités par cette Cour sur la Côte d'Ivoire s'imposent à elle.
Sinon, notre pays n'aurait pas accepté d'exécuter l'arrêt de cette Cour sur l'affaire concernant la composition de la .

Nos amis du Restaurant ont ce génie de se dire et se dédire. Et à tous ceux d'entre eux qui ne comprennent pas que cette Cour ait traité seulement que le cas de Guillaume Soro alors qu'il n'est pas le seul à être exclu de la compétition électorale, il faudrait qu'ils sachent que le second arrêt de la Cour sur ce dernier est la conséquence du premier pris en Avril.

Je rappelle qu'en Avril, la Cour a exigé que l'Etat de Côte d'Ivoire lève toutes les sanctions prises contre Guillaume Soro et ses compagnons incarcérés afin de protéger ses droits d'être candidat.


Vu le fait que ses droits soient violés par le sur la base d'une parodie de procès,la Cour n'a fait que réaffirmer sa volonté de les protéger. Nous attendons maintenant l' et la sur cette affaire.


Eux qui sont promptes à défendre les intérêts des Chefs d'État, membres de leur syndicat,que de défendre les intérêts du peuple. Nous voulons avoir une CEDEAO des peuples que d'avoir une CEDEAO des Chefs d'État.


En ce moment, face au coup d'État constitutionnel en cours en Côte d'Ivoire, la CEDEAO est silencieuse.
Demain quand ça va se gâter, vous la verrez venir jouer au pompier. C'est à croire que nous les africains ne savons rien régler de nous même.
Et c'est triste.

Written by Mamadou Traoré

Des élèves du Lycée sainte Marie de Cocody

Rentrée scolaire: Reprise des cours dans la DDENET d’Issia

Toumodi: 660 km de route réhabilitée dont six kilomètres de bitume