Après son discours sur l'état de la nation, Patrice Talon a examiné certains aspects de son action. Le président béninois souligne une nette progression dans la lutte contre la corruption et l'amélioration de la gouvernance.
Depuis 2016, le Président Patrice Talon s'investit activement dans ce domaine et, à deux ans de la fin de son mandat, il dresse un bilan positif de ses initiatives. Avant son accession au pouvoir, la corruption et la mauvaise gouvernance prévalaient, selon ses dires. Depuis son mandat, des changements significatifs ont été opérés.
En effet, il attribue cette évolution positive à une série d'actions entreprises dans ce sens. Son gouvernement a fortement investi dans une lutte rigoureuse, illustrée notamment par la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), symbole fort de sa politique anti-corruption malgré les critiques qu'elle suscite.
Cependant, il est important de reconnaître que tout n'est pas parfait. Malgré les efforts affichés par le gouvernement, certains hauts responsables ont persisté dans des pratiques discutables, générant des affaires peu reluisantes qui contredisent l'exemplarité souhaitée par le régime.
Les avancées anti-corruption du régime Talon remises en cause
Le constat « l'argent du Bénin n'est plus volé » s'oppose à des révélations telles que la fraude dévoilée par le Procureur spécial de la CRIET, mentionnant un détournement de plus de 2,6 milliards de francs CFA de la caisse de l'OBSSU. Ce contraste mine incontestablement les avancées proclamées par le régime.
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