Abengourou, 27 juin -Les membres du comité communal de lutte contre le racket à d'Abengourou ont entamé vendredi un séminaire de renforcement de capacités, en vue de lutter efficacement contre le fléau dans la région de l'Indénié-Djuablin.
Le séminaire initié par du ministre de l'administration du territoire et de la décentralisation regroupe 35 acteurs locaux, et va durer deux jours. Il permettra de faire le bilan du comité communal de lutte contre le racket et la corruption d'Abengourou après trois ans d'existence, pour une meilleure relance des activités.
À l'ouverture des travaux, en présence du maire d'Abengourou, Kouakou Banga, le sous-directeur à la direction générale de la décentralisation et du développement, Séri Rodolphe, a indiqué que le comité de lutte d'Abengourou contre le racket est peu connu et “n'a pas trop bien fonctionné comme souhaité, à cause de l'affectation de certains membres”.
Le directeur par intérim chargé des programmes des populations centralisées Seri Rodolphe a fait savoir qu'il s'agira au cours de la formation de passer en revue les raisons qui font que le comité local n'arrive pas à décliner ses plans d'action. Et de donner les outils ainsi que des éléments de l'administration au comité pour jouer pleinement son rôle de sensibilisation pour le changement de comportement et d'esprit.
« Nous allons réfléchir à une nouvelle stratégie pour que dans trois ans, ce soit le comité communal de lutte contre le racket d'Abengourou fasse tache d'huile auprès de tous les comités de la région, forme et duplique ses enseignements dans les autres collectivités de la région », a affirmé Séri Rodolphe.
Le comité de lutte contre le racket d'Abengourou créé en 2017 est présidé par le maire Amoikon Kouakou Banga.
nam
