Bruno Retailleau a accusé ce mercredi 30 mars 2022 le président Emmanuel Macron de « faire campagne avec l'argent des Français ».
« Ca fait belle lurette que les Français ont constaté l'augmentation des prix » des carburants « et comme par hasard on restitue 18 centimes à 10 jours du premier tour de l'élection présidentielle, alors même que selon nos calculs, l'Etat empoche sans doute 25 centimes », a déclaré M. Retailleau sur France 2. « Donc nous demandons avec Valérie Pécresse que l'Etat restitue l'ensemble des sommes qu'il a touchées, autour de 25 centimes ».
Promise par le gouvernement face à la flambée des prix, une remise d'au moins 15 centimes à la pompe – en réalité jusqu'à 18 centimes TTC par litre de carburant pour les consommateurs de Métropole continentale – entre en vigueur à partir de vendredi pour soulager le budget des automobilistes. Elle sera d'environ 17 centimes en Corse où la TVA est moindre et de 15 centimes en Outre-mer, où il n'y a pas de TVA sur les produits pétroliers.
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« Emmanuel Macron fait campagne avec l'argent des Français », a accusé le patron des sénateurs LR. « Depuis des mois au Sénat on a ouvert un compte qui comptabilise l'ensemble des annonces et des dépenses, c'est des dizaines de milliards d'euros. Jamais sous la Ve République une campagne électorale n'aura été aussi courte, aussi escamotée, mais jamais elle n'aura coûté aussi cher aux Français », selon lui.
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Interrogé sur une information du Parisien – Aujourd'hui en France, selon laquelle l'ancien président Nicolas Sarkozy n'ira pas au dernier meeting de Valérie Pécresse dimanche Porte de Versailles, bien qu'invité, M. Retailleau a indiqué ne pas avoir « eu cette information ». « C'est possible, mais désormais peu importe », a-t-il ajouté.