Mahamat Idriss Déby a appelé le 27 avril 2021, les Tchadiens à une union sacrée, dans sa première adresse à la nation.
« Nous en appelons, une fois de plus au sens de responsabilité de toutes les Tchadiennes et de tous les Tchadiens. Dans un sursaut patriotique, nous devons faire taire les rancœurs et les incompréhensions, transcender les intérêts égoïstes et surmonter les divisions pour se concentrer sur l'essentiel, l'intérêt supérieur du Tchad », a-t-il déclaré dans une première sortie très attendue.
« Aucun Etat ne peut prospérer dans un environnement marqué par le désordre, l'anarchie et le chaos. Aucun pays ne peut avancer sur le chemin du progrès si la haine est le pain quotidien de ses filles et de ses fils », a-t-il insisté.
Le président de la transition tchadien a exhorté ses compatriotes à être des citoyens pacifiques et à trouver tous ensemble des solutions à leurs dissensions pour surmonter les défis communs.
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« Nous en appelons à la participation et à la bonne volonté de tous les citoyens dans cette phase cruciale et historique de la vie de notre jeune Nation. Les femmes et les jeunes auront toute la place qui leur revient de droit », a-t-il indiqué.
Dans la matinée de mardi avant que le président du CMT ne prononce son discours, des protestations ont eu lieu dans la capitale N'Djamena et la ville de Moundou (sud). Les manifestants ont exprimé leur opposition au CMT et à l'ingérence de la France, revandiquant la formation d'un gouvernement civil. Lors des obsèques du défunt président tchadien vendredi dernier à N'Djamena, le président français Emmanuel Macron avait promis d'accompagner le CMT durant la transition.
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Les manifestations ont été dispersée par les forces de l'ordre, au total cinq morts ont été enregistrés dans les deux villes au cours des affrontements, selon des médias locaux citant des sources judiciaires.
