Selon RFI, cette décision a été annoncée, ce 9 février 2022, par une dizaines de mouvements politiques au Mali, dont certains poids lourds.
Le 25 mars prochain, cela fera tout juste dix-huit mois que le premier président de transition, Bah N'Daw, a prêté serment. Dix-huit mois, c'était la durée initialement fixée par la Charte de transition avant le retour à l'ordre constitutionnel. Le Cadre propose donc, à compter de cette date, de ne plus reconnaître les actuelles autorités.
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Selon un chef de parti ayant pris part aux travaux, certains membres -les plus radicaux du Cadre- proposent carrément un gouvernement parallèle, d'autres exhortent à davantage de mesure pour ne pas se mettre hors-jeu. Aucune décision n'a été prise, à l'issue de l'atelier, par la direction du Cadre.
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Sur la prolongation de la transition, les autorités de Bamako proposent quatre ans de plus, l'Union africaine seize mois maximum : le Cadre suggère neuf mois, durée jugée raisonnable pour mettre en œuvre les réformes les plus urgentes, comme « l'adoption d'une nouvelle loi électorale consensuelle ». Ces partis d'opposition demandent également la mise en place « d'une nouvelle transition avec un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre neutre ». Choguel Maïga étant jugé, au bas mot, trop clivant. Lire la suite…