Depuis le 16 avril, plus de 110 civils ont été enlevés par des présumés jihadistes dans le centre du Mali.
Ces civils, pris à bord de trois bus, sont toujours aux mains des assaillants selon les informations recueillies par l'AFP auprès de sources locales.
Cet enlèvement n'est qu'un nouvel épisode de la spirale de violence qui frappe le Mali depuis de nombreuses années. Les groupes jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique, sévissent dans le pays depuis 2012, semant la terreur au sein de la population et entraînant un nombre croissant de déplacés.
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Face à cette situation alarmante, les populations locales dénoncent l'inaction des forces armées maliennes. En effet, malgré les promesses des autorités, aucune opération de libération des otages n'a encore été menée.
Cet enlèvement survient dans un contexte sécuritaire et politique déjà très fragile. Le Mali est en proie à une profonde crise humanitaire et politique depuis plusieurs années. Les violences jihadistes ont également déstabilisé les pays voisins, le Burkina Faso et le Niger, conduisant à des coups d'État militaires dans ces trois pays.
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