Selon Mamadou Traoré, « Guillaume Soro exprime ici son regret d'avoir mené un combat pour quelqu'un qui ne le méritait pas ».
En français facile, voici ce que Guillaume Soro voulait dire. S'il (l'arbre) savait ce que lui réservait le Gourou du Restaurant (la hache),il n'aurait pas fait la rébellion (le bois) pour lui donner le pouvoir (le manche). Guillaume Soro exprime ici son regret d'avoir mené un combat pour quelqu'un qui ne le méritait pas.
Il regrette que ce soit lui aujourd'hui qui soit la victime de celui qui était hier la victime d'injustices et de traques liées à ses ambitions présidentielles. Aujourd'hui, c'est lui Guillaume Soro qui est traqué par celui pour qui il a gâté son nom dans cette affaire de rébellion.
Voici pourquoi il ne cesse de demander pardon aux ivoiriens qui ont souffert de son action.
Il croyais mener le bon combat. Le combat pour la mise en place d'une Côte d'Ivoire réellement démocratique avec en prime un Etat de droit. Le combat pour l'ouverture, sans exclusion, de l'accès à la magistrature suprême pour tous.
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Hélas !Mille fois hélas ! Guillaume Soro est obligé de constater qu'il s'est trompé de jugement et de personne. C'est une leçon bien douloureuse qu'il est en train d'apprendre là!
Tout cela participe à forger l'homme et à lui faire acquérir de nouvelles expériences de la vie.
Le Gourou du Restaurant a bien lu LE PRINCE de Machiavel.
Il a appliqué à la lettre sur Guillaume Soro l'attitude que le prince devrait avoir face aux mercenaires qui l'ont aidé à venir au pouvoir. La leçon de vie que l'on devrait retenir est la suivante.
Il ne faut jamais prendre le pouvoir et le donner à quelqu'un d'autre. Tôt ou tard, ce dernier se retournera contre toi.
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C'est ce qui est arrivé aujourd'hui à Guillaume Soro. C'est également ce qui est arrivé aux jeunes gens qui ont donné le pouvoir au Général Guei en Décembre 99.
Belle leçon de vie pour nous autres.
