Les trois derniers morts au sein du PDCI, le plus vieux parti politique de Côte d'Ivoire, ont soulevé de nombreuses questions et inquiétudes. Serge Bilé se prononce.
La mort de son président Henri Konan Bédié le 1er août, suivie de celle de son vice-président Gaston Ouassénan le 8 août, et enfin du membre de son bureau politique Stéphane Bra Kanon le 12 août, ont laissé les militants du parti sous le choc.
Certains ont vu ces décès comme un signe de malédiction, tandis que d'autres les ont interprétés comme une volonté divine. Quoi qu'il en soit, ces décès ont sans aucun doute affaibli le parti et posé la question de son avenir.
C'est le cas du journaliste Serge Bilé qui s'est penché sur la question. « En Afrique, on dit souvent qu'un chef ne meurt jamais seul, raison pour laquelle on choisissait autrefois deux ou trois esclaves pour l'accompagner dans l'au-delà. Ces hommes étaient enterrés vivants, avec lui. Ces pratiques ont depuis longtemps cessé en Côte d'Ivoire, mais l'expression est restée dans les esprits. Elle a ressurgi ces derniers jours à Abidjan, avec les malheurs du PDCI, le plus vieux parti politique du pays » a-t-il déclaré.
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Malgré ces difficultés, les dirigeants du PDCI ont assuré que le parti se relèverait et continuerait à jouer un rôle important dans la vie politique ivoirienne. Ils ont également appelé les militants à rester unis et à faire front dans cette période difficile.
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Il reste à voir si le PDCI sera en mesure de se relever de ces décès et de retrouver son ancienne gloire. Cependant, il est clair que le parti est confronté à de nombreux défis et que son avenir est incertain.
En attendant, les militants du PDCI sont en deuil de leurs dirigeants et espèrent que le parti pourra surmonter cette crise.
