Péage Bassam: « le tarif de Bonoua passe à 800 F pour certains et de 700 à 900 F pour d’autres » révèle Pulchérie Gbalet

Pulchérie Gbalet s’est rendue le 25 juin 2022 à la gare de Bassam pour enquêter auprès des transporteurs et usagers sur les tarifs du nouveau péage de la route de Bassam.

Hier matin, nous nous sommes rendus au péage de la route de Bassam en car et à la gare de Bassam pour enquêter auprès des transporteurs et usagers sur les tarifs du nouveau péage de la route de Bassam.

La vidéo vous sera présentée le matin mais nous avons retenu ceci :

1- les transporteurs n’ont pas été associés à la fameuse étude pour les tarifs. Ceux qui ont été invités à une réunion au mois de mai 2022 ont été bernés parce qu’on le ministère de l’équipement leur avait promis que le coût du péage n’excèderait pas 1000 F pour eux et 500 F pour les particuliers.

LIRE AUSSI: Affi sur TV5Monde: « je serai encore candidat pour la présidentielle en 2025 »

2- les villes sur l’axe Bassam-Bonoua sont des villes-dortoirs et les habitants de ces villes sont scandalisées, car les impacts des tarifs du péage viennent accroître la pression de la cherté de la vie. Cela fera 40 à 48 000 F par mois pour ceux qui sont véhiculés (plus du coût de certains loyers) et ceux qui ne le sont pas 9600 F à 14 400 F par mois (le coût d’un sac de riz). Plusieurs habitent ces villes-dortoirs pour éviter les loyers exorbitants d’Abidjan.

3- Lundi à l’issue d’une réunion des transporteurs les nouveaux tarifs du transport seront communiqués pour toutes les lignes du sud-comoé (Bassam, Bonoua, Adiaké, Assinie, Aboisso et Non, mais déjà certaines compagnies ont déjà augmenté le tarif de Bonoua qui sont passés de 500 à 800 F pour certains et de 700 à 900 F pour d’autres.

LIRE AUSSI: Enlèvement en Côte d’Ivoire: la police lance un appel à témoins contre Chaloub Charbel, les détails

Nous espérons que le Gouvernement y accordera une attention particulière pour soulager les populations.

En attendant, RDV le 19 juillet 2022 pour exprimer notre ras-le-bol de toutes ces décisions impopulaires, les injustices, les abus et la ruse employée pour contourner la résolutions des questions importantes. La ville morte est un moyen pacifique de protestation qui engage notre détermination à faire de notre pays un lieu où il fait bon vivre.

A demain pour la vidéo.

Written by Pulchérie Gbalet

Ouattara en France avant le sommet de la CEDEAO le 3 juillet 2022

Péage de Bassam : « Ouattara n’a pas de politique économique cohérente » – Mamadou Koulibaly