Lettre ouverte de Jean-Yves Esso, bureau politique du PDCI, aux jeunes ivoiriens à qu’il invite à prendre le pouvoir, car il ne leur sera pas donné.
Chers jeunes frères, chers enfants pour certains,
Vous avez entre 25 et 45 ans. Vous êtes au centre des attentions au niveau de tous les partis politiques. Ne vous laissez pas berner. Ne sacrifiez pas votre génération en
mettant en avant certains privilèges de façade et intérêts égoïstes à court terme.
Pensez y et concentrez vous sur l’essentiel. Rencontrez vous. Débattez sur des thématiques importantes de la société dans laquelle nous vivons (emploi, justice, éducation, santé, lutte contre la vie chère, etc.)
C’est bien vous qui apparaissez à l’avant-garde des combats politiques. Partout, à l’occasion des grands mouvements de masses, c’est toujours vous, les jeunes, qui vous retrouvez en première ligne, poussés par votre désir d’absolu, votre désir de changement, votre courage et votre dynamisme.
Ne vous affrontez pas physiquement. Organisez des affrontements d’idées et employez le bon ton dans les échanges. Répondez aux insultes par votre courtoisie et votre bonne éducation. A terme ce comportement fera changer les autres.
Vos valeurs doivent s’inscrire sur des piliers solides : un état d’esprit créatif dans le respect des lois à travers une confrontation saine d’idées divergentes. Soyez le principal moteur de l’Histoire de votre pays. N’acceptez pas de demeurer un instrument aux mains de meneurs habiles qui exploitent à leur profit vos qualités et vos défauts. La porosité idéologique de certains hommes politiques est un véritable danger pour vous.
Prenez votre destin en main. Organisez vous. Sans passion ni animosité. Avec méthode et diplomatie. Ramenez les extrêmes de tous bords à la raison. Ce n’est que de cette façon que vous parviendrez à actionner les premiers pas vers le CHANGEMENT.
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Le vrai POUVOIR que vous avez actuellement, ce sont vos jambes, votre énergie, votre courage, votre volonté, votre détermination mais aussi et surtout…votre bulletin de vote. Servez vous en à bon escient en allant voter lors des consultations populaires. Je ne voudrais pas être trop long sachant que vous n’aimez pas lire. Vous savez comment me joindre. Je me tiens à votre entière disposition.
