Félicien Sékongo à la barre être le 7 février 2023 dans le procès en appel des proches de Guillaume Soro, a révélé être « en désaccord politique » avec ex-PAN.
Pour sa première comparution devant la Cour depuis l'ouverture du procès lundi 2 février, Sékongo Félicien, ex-compagnon de Guillaume Soro a révélé qu'en désaccord avec l'ex-président de l'Assemblée nationale sur ‘'l'accueil populaire'' qui était annoncé pour son arrivée en Côte d'Ivoire, il n'a pas ‘'mobilisé les membres de son parti pour cet accueil''.
Outre ce désaccord pour les modalités d'accueil de Guillaume Soro, ‘'il existe, aujourd'hui, un désaccord politique entre lui et moi'', a-t-il ajouté.
Sur sa présence aux bureaux annexes de l'ex-président de l'Assemblée nationale, le 23 décembre 2019, jour des faits, il a répondu à la barre y être ‘'en tant que Président de mon parti politique, le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles +MVC+ et non en tant que membre de Générations et peuples solidaires (GPS, mouvement politique de Guillaume Soro)''.
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Interrogé sur les rapports entre Guillaume Soro et Soul To Soul, son ancien chef de Protocole, M. Sékongo a affirmé que ‘' les rapports entre les deux dépassent le cadre fraternel pour être des relations fusionnelles''.
L'audience suspendue, reprendra le jeudi 9 février 2023 avec les plaidoiries et les réquisitions du ministère public.
En juin 2021, Guillaume Kigbafori Soro, également ancien Premier ministre ivoirien a été jugé par contumace pour des faits qui remontaient à 2019 et condamné à la prison à vie par la justice ivoirienne.
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En effet, après six mois à l'étranger, Guillaume Kigbafori Soro devrait atterrir à Abidjan le 23 décembre 2019. Mais finalement, le vol de l'ex-chef de la rébellion ivoirienne a atterri au Ghana voisin, à Accra, craignant une ‘'arrestation à son arrivée à Abidjan''.
Il a été accusé par la justice ivoirienne de fomenter un projet de déstabilisation de la Côte d'Ivoire où il devrait être candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2020.
Le bras droit de M. Soro, Kamaraté Koné Souleymane dit Soul to Soul avait été condamné à 20 ans de prison, là où l'ex-ministre des sports Alain Michel Agnima Lobognon, Rigobert Porlo Soro et Simon Yédjoussigué Soro ont pris 17 mois de prison.
Enfin, la justice ivoirienne a ordonné à M. Soro et à ses camarades de payer solidairement un milliard de francs CFA pour dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire.
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Réagissant à ces condamnations, les avocats de la défense avaient dénoncé un « procès politique » en l'absence de preuves contre leurs clients. Ils ont dans la foulée décidé d'interjeter appel.