Le procès en appel des 12 proches de Guillaume Soro a repris le 3 février 2023, avec le refus de la Cour d'accorder la remise en liberté à Soul To Soul.
La défense a demandé, entre autres la remise en liberté immédiate de Kamaraté Koné Souleymane dit dit Soul To Soul, se fondant notamment sur les décisions de la Cour africaine des droits de l'homme prononcées en avril 2020 et qui ordonnent la remise en liberté de l'ex-chef de Protocole de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro.
‘'Monsieur, notre client est en détention arbitraire. Car, la Cour Africaine des droits de l'homme avait demandé sa relaxe et celle des autres arrêtés le 23 Décembre 2019. Or, les décisions de la Cour Africaine des droits de l'homme s'imposent à l'Etat de Côte d'Ivoire. Les engagements internationaux pris par notre pays ont une valeur au-dessus de nos lois'', ont plaidé, tour à tour, les différents avocats de la défense.
LIRE AUSSI: Côte d'Ivoire : une mystérieuse maladie fait 20 morts dans un village
Outre la remise en liberté de Soul Soul, les avocats de la défense ont demandé le renvoi du procès sur une période de 15 jours maximum, car ‘'beaucoup de dispositions du code de procédure pénale, qui ont été utilisées pour condamner nos clients, violent la Constitution'', a insisté Me Gohi Bi.
Les avocats ont expliqué qu'ils entendent saisir, dans ce délai, ‘'le Conseil Constitutionnel pour annuler le procès et tous les effets qui l'accompagnent''.
LIRE AUSSI: Le corps sans vie d'un enfant albinos de 5 ans retrouvé sans tête ni jambes
Après une suspension de deux heures de l'audience pour permettre à la Cour de statuer sur les requêtes de la défense, le président Méïté a prononcé le rejet des requêtes de la défense et ordonné l'ouverture des débats de fond avec l'interrogatoire des accusés.
En juin 2021, Guillaume Kigbafori Soro, également ancien Premier ministre ivoirien a été jugé par contumace pour des faits qui remontaient à 2019 et condamné à la prison à vie par la justice ivoirienne.