Le magistrat Grah Ange Olivier se prononce sur le procès de Guillaume Soro et de ses proches qui s'est ouvert le 19 mai 2021 à Abidjan.
« A l'écoute de l'audio produit par ce cher Procureur Adou Richard, principal élément de preuve de preuve de la procédure engagée contre Soro Guillaume et ses compagnons, on entend en plus de ce dernier, une deuxième voix identifiée comme étant celle de Monsieur Olivier Bazin. Ça aurait été avec une profonde surprise que nous aurions constaté sur l'avis d'audience ci-dessous publié, qu'il ne fait l'objet d'aucune poursuite, si dès les premiers instants de la procédure nous n'avions pas noté avec un brin d'amusement qu'en aucun moment il n'avait mis en cause ou à tout fait l'objet de recherche par notre « brillant » magistrat, si bien qu'on serait en droit de ce demander si l'ex-PAN, qui doit certainement avoir des talents de ventriloque, ne se faisait pas la conversation, » a lancé Grah Ange Olivier.
Avant de poursuivre, « il faut croire que la crainte de voir le français dénoncer la machination a ôté à ses auteurs la tentation de pousser le bouchon trop loin au risque d'être précocement mis à nu même si la production d'une vidéo, vite identifiée sur les réseaux sociaux comme une ancienne datant de 2012, a fait long feu et ne les a pas empêché de s'entêter à poursuivre leur entreprise malgré l'évident ridicule qui lequel elle baignait ».
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« Le conseiller, publiquement haï, et secrètement suivi de façon religieuse par le sieur Sansan Kambilé, que je suis, en témoigne la récente loi sur la Cour de Cassation et le dessaisissement du Commissaire de Gouvernement au profit du Procureur d'Abidjan dans l'affaire de l'attaque du camp militaire d'Anyama, s'est bien gardé de faire une quelconque remarque susceptible de contribuer à la réparation de cette erreur fondamentale qui établit le caractère ubuesque de la procédure par ses auteurs, » a-t-il ajouté.
Et de donner son avis sur le procès de Guillaume Soro et de proches qui s'est ouvert le 19 mai 2021 à Abidjan, « sans vouloir revenir sur la brillante déconstruction de l'arrêt de mise en accusation par les conseils des accusés, je tenais cependant à souligner l'absence remarquable de Monsieur Olivier Bazin d'un procès qui ne pouvait ne pas le concerner s'il s'agissait de poursuites sérieuses et la participation ô combien étrange de la quasi-totalité des mis en cause ».
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« Comme le régime d'Alassane Dramane Ouattara et ses juges aux ordres ont habitué les Ivoiriens à la gymnastique des procédures judiciaires effarantes et rocambolesques, le farfelu ne les faisant point reculer, il faut s'attendre une nouvelle décision à classer au panthéon de leurs exploits les plus délirants et les plus monstrueux, comme celles condamnant le Président Laurent et le Ministre Blé Goudé, à la grande humiliation, une fois de plus de la Justice qui n'a jamais autant mal porté ce nom sous le soleil d'Eburnie » a conclu Grah Ange Olivier aujourd'hui en exil aux Etats-Unis.
