Pulchérie Gbalet, figure de la société civile de Côte d'Ivoire, a de nouveau été arrêtée à Abidjan et écrouée. Jean-Claude Djéréké revient sur l'affaire.
On dit qu'il a obtenu un PhD en économie. Soit ! Mais pourquoi n'a-t-il jamais écrit le moindre article dans son domaine ? Quelle maison d'édition a publié le résultat de ses recherches ? Quelqu'un n'aurait-il pas en réalité rédigé la thèse pour lui ?
Le vrai intellectuel prend sa plume pour démonter les critiques qui lui sont adressées. Il ne traque ni n'emprisonne ceux qui ne pensent pas comme lui.
Un intellectuel est censé avoir lu une fois dans sa vie la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 qui stipule que toute personne a le droit de circuler librement (article 13), a droit à la liberté d'opinion et d'expression (article 19).
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Sauf à penser que Pulchérie Édith Gbalet n'est pas une personne, la présidente de l'Ong Alternative citoyenne ivoirienne n'a fait qu'exercer ces deux droits. Jamais je n'ai entendu dire qu'elle a coupé le pays en deux, qu'elle a cassé une banque du pays, qu'elle a décapité X ou Y. Elle s'est contenté de donner son opinion sur les 49 mercenaires qui s'apprêteraient à déstabiliser le Mali, sur la manière dont notre pays est géré, etc. Elle ne devrait pas être incarcérée pour cela.
Ceux qui doivent aller en prison et y mourir, les Ivoiriens les connaissent.
JCD
