Rébellion ivoirienne : enrichissement des Forces Nouvelles, des cadres du RHDP cités

DEVOIR DE MÉMOIRE 3 : Mamadou Traoré, proche de Soro, revient sur la rébellion ivoirienne et la gestion financière des Forces Nouvelles.

Comme promis ,pour un devoir de mémoire, je vais revenir sur la gestion financière des . Les adversaires de l'accusent d'avoir pillé la zone qu'il a contrôlée pendant huis ans. Et que c'est grâce à ce pillage qu'il s'est enrichie. Enrichissement qui donne des aigreurs et de la jalousie à certains de ses aînés qui souffrent de ne pas le voir ruiné et appauvri depuis qu'il s'est séparé d'eux.

Enrichissement qui fait dire à ces aînés que la devrait chercher à connaître d'où lui vient cette fortune qu'on lui attribue. Je voudrais dire à ces adversaires, nombreux au Restaurant, que c'est grâce à ce pillage de la zone qu'on lui attribue qu'une bonne partie de la campagne électorale de certains a été financée en 2010 par Guillaume Soro. Ce n'est pas un hasard qu'il a dit que si certains veulent le voir en prison, qu'ils sachent que sa cellule sera près de la sienne.

Car ,ils ont « daba » avec lui l'argent de la rébellion, l'argent du pillage. Certains compagnons de certains n'ont pas refusé les milliards que les Forces Nouvelles leur ont donnés , comme leur contribution, pour leur campagne électorale en 2010. Ils n'ont pas non plus refusé les mallettes d'argent qui leur parvenaient chaque mois, depuis 2004, afin de pouvoir financer certaines de leurs activités politiques. Ils n'ont pas refusé les mallettes d'argent qui leur parvenaient, de la part des Forces Nouvelles, lorsqu'ils étaient coincés à l' de Décembre 2010 à Avril 2011.

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Ils n'ont pas non plus refusé de se laisser protéger et défendre par les Forces Nouvelles lorsque celles ci prenaient l'argent de ce pillage pour acheter des armes afin de les installer au pouvoir. Et, je voudrais leur demander de se renseigner sur ces cadres du Restaurant qui faisaient, avec l'autorisation de Guillaume Soro, le trafic du é, du , du bois et du minerai en ex . Ils sont là, au Restaurant, ces cadres qui ont pillé la zone de ses ressources naturelles et minérales ,pour disent-ils, financer les activités de leur parti.

Il y a des sachants des Forces Nouvelles, qui sont au Restaurant, qui pourraient éclairer tous ceux du Restaurant qui voudraient s'informer sur l'utilisation du pillage des ressources de l'ex zone CNO au profit de certains gars du Restaurant. Que nos amis du Restaurant se demandent pourquoi leurs clients défilaient régulièrement à Bouaké pour y rencontrer Guillaume Soro.

Ils sauront, s'ils se renseignent bien, que c'était pour aller demander de l'argent, issus des pillages, à Bogota, afin de pouvoir nourrir leur famille. Le pauvre ! Certains ne manquaient pas de le harceler chaque mois afin qu'il dise à Bogota de leur faire parvenir le jeton de la rébellion afin qu'ils financent leurs activités politiques. Chers amis du Restaurant, sachez que toutes vos activités politiques, pendant la rébellion, étaient financées en très grande partie par l'argent du pillage de la zone CNO.

Cette histoire de la richesse immense de certains qui, disait-on possèderaient des avions et des bateaux n'était que du pipo. Les môgô n'avaient rien .Ce sont des amis à eux qui « décroissaient » l'argent pour leur donner. Vous avez beaucoup de sachants au Restaurant qui pourraient mieux vous éclairer. Et je voudrais dire à nos amis du Restaurant que les Forces Nouvelles n'ont pas pillé le autant que leurs clients qui sont devenus aujourd'hui des milliardaires en détournant les deniers publics. L'argent issus de la rébellion n'était pas ce qu'on considère comme un denier public.

On pourrait considérer cet argent comme celui de la contrebande, du trafic puisqu'aucune taxe officielle publique n'y était prélevée. Les taxes qui y étaient prélevées étaient celles de la contrebande. Moins importantes que celles détournées des deniers publics par les clients du Restaurant. Et ils ne versent que des croutes de cet argent détourné des caisses de l'État à leurs mendiants pour nous insulter.

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Ceci étant, je voudrais dire à nos amis du Restaurant que si la zone CNO a fonctionné correctement , à partir de 2004, sans que les Chefs de guerre ne tombent sur les populations pour leur arracher leurs biens ,c'est bien grâce à Guillaume Soro. Avant 2004, année de la rupture entre Guillaume Soro et , c'était la chienlit. C'est IB, à travers la DIRMOB (Direction de la mobilisation) qui gérait les finances de la zone. C'est lui qui avait mis en place cette structure, pilotée par son ami Régis Guédé, un ancien garde de corps, comme IB, du gourou du Restaurant, pour piller la zone.

Compte tenu de l'organisation qu'il avait mise en place, les Chefs de guerre ne bénéficiaient pas des retombées des taxes que la DIRMOB prélevait. Tout était acheminé au Faso chez IB. J'avoue avoir bénéficié de trois millions dans cette somme mobilisée par la DIRMOB, quand j'ai demandé, en Juin 2003, à IB de m'aider à prendre en charge les perdîmes des enseignants volontaires de la zone de que j'avais recrutés.

C'est des mains de Régis Guédé que j'ai eu ces trois millions de la part d'IB qui m'a fait promettre de n'en parler à personne au risque d'être envahi par les sollicitations. C'est à Moussa Touré, le CO de Boundiali, qui m'a mis en contact avec IB ,que j'ai rendu compte. Par loyauté. merci, il est encore vivant. Il pourrait en témoigner. À mes enseignants volontaires, je leur ai dit que j'ai reçu cet argent des blancs qui ont décidé de nous aider pour le sauvetage de l'école.

Bref, avant 2004, c'est IB qui gérait la zone au niveau financier. C'est après qu'il ait eu le contrôle entier de la zone après la bataille avec IB que ,suite à un séminaire, Guillaume Soro a mis en place la Centrale dirigée par le . À travers cette Centrale, il a mis en place une organisation de telle sorte que les Comzones ont eu la possibilité de prélever des taxes dans leurs zones afin d'entretenir leurs troupes. Privilè qu'ils n'avaient pas avec IB.

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Et ces taxes étaient prélevées par des régisseurs, des civils, généralement des anciens compagnons de la de Guillaume Soro. Et c'est cette organisation qui a fait que ni les paysans, ni les opérateurs économiques ,ni les populations ne subissaient de braquages de la part des soldats. Les richesses étaient plus ou moins bien partagées. C'est ce qui a fait que pendant huit ans, Guillaume Soro a pu contrôler les Comzones. Il leur permettait de gérer tranquillement les fruits de leurs taxes, sans chercher à partager avec eux le fruit de ces taxes.

On me demandera comment Guillaume Soro faisait pour avoir lui même de l'argent. Il y a des gens au Restaurant ,qui ont géré la Centrale, qui pourraient informer ceux qui voudraient savoir. Mais qu'ils n'oublient pas dire également aux gens le nombre de mallettes d'argent de la Centrale qu'ils faisaient parvenir chaque mois à certains au Restaurant. Si on fait le bilan de la Centrale, il y a beaucoup de gens au Restaurant qui seront éclaboussés. Et pour la gouverne des uns et des autres, je n'ai jamais été membre de la Centrale pour ceux qui m'accusent de m'être enrichi à travers cet instrument.

Je ne suis pas non plus un homme riche comme certains le pensent. J'ai juste le minimum pour vivre correctement. Je n'ai jamais non plus bénéficié d'une quelconque rémunération de la part des Chefs de guerre avec qui j'ai bossé comme je n'ai jamais bénéficié d'un iota des casses des agences de la . Dieu merci, les colonel et Jah avec qui j'ai bossé sont encore vivants. Ils peuvent également en témoigner. Je m'en suis sorti dans la zone, à travers les initiatives que j'ai prises. Tout le monde est témoin que j'ai bâti, à la nouvelle gare de Boundiali, une station d'essence, qui je l'avoue, m'a rapporté des millions.

Et mes fournisseurs en , c'étaient mon grand frère feu Traoré Gaoussou dit zap et Mamadou ,le propriétaire de la compagnie SAMA transport. Dieu merci, , qui est député pourrait en témoigner. Tout le monde est également témoin à Boundiali, que j'avais deux camions de transport KIA qui faisaient l'axe Boundiali-Gbeya .Ça m'a rapporté également des sous. J'avais également des activités commerciales avec un opérateur économique de , Issiaka Sawadogo dit Potcho, l'actuel Président de la confédération de la filière bétail.

Je l'aidait à faire acheminer du , du son bétail et ses chargements d'oignons qui venaient du vers . Et pour cela, il me versait des commissions. Avec lui également, j'ai récolté des millions. L'actuel Maire de Ouangolo pourrait en témoigner puisque c'est ensemble avec lui que je traitais avec Potcho. Je n'ai donc jamais eu de l'argent illicite comme certains de mes adversaires veulent le faire croire.

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C'est lorsque j'ai été au cabinet de Guillaume Soro ,en tant que Conseiller Spécial, que j'ai bénéficié des fruits de la Centrale à travers des indemnités mensuelles que l'ont me versait. Les gars du Restaurant, je vous l'ai toujours dit. Apprenez à grouiller, à entreprendre. Pour les fonctionnaires, battez vous pour ne pas seulement dépendre de votre salaire misérable. Entreprenez comme moi je l'ai fait depuis des années. Ça va vous aider.

Ça vous rendra moins aigris et moins jaloux comme votre gourou. Pour me résumer, c'est grâce à l'organisation financière mise en place par Guillaume Soro en 2004,que la rébellion a atteint son objectif et que nos amis du Restaurant ont pu entretenir leurs militants et cadres jusqu'en 2011 .C'est grâce à cette organisation financière qu'ils ont pris le pouvoir et qu'ils ont commencé à manger et à oublier d'où ils venaient et comment ils sont venus au pouvoir.

Que les gens jaloux et aigris contre Guillaume Soro se renseignent encore d'où lui proviennent les moyens actuels qu'il utilise pour attacher le gourou du Restaurant à l'international. Ils sauront que même au sein du Restaurant, des gens lui donnent les moyens pour attacher leur gourou. Ils sauront également que Guillaume Soro a beaucoup d'amis parmi certains Chefs d'État africains qui croient en son combat et qui sont prêts à financer à 100% sa campagne. Je dis oh! Est ce que vous connaissez l'enfant là même ?

Written by Mamadou Traoré

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