Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux marocains parus et la revue de la presse marocaine du 12 août 2020.
AUJOURD'HUI LE MAROC
La raréfaction des dons de sang sévit pendant la période estivale. En effet, l'été est traditionnellement une période de faible fréquentation des collectes. Donner son sang ne vient pas forcément à l'esprit des estivants et les donneurs réguliers sont souvent en vacances. L'été est également une période critique en raison de l'augmentation des accidents de la circulation. Cette année, le contexte de la COVID-19 est venu aggraver la situation. Par conséquent, les stocks sont au plus bas et les dons actuels ne permettent pas de combler ce déficit.
LE MATIN
L'hôpital militaire de campagne déployé à Beyrouth, sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, après l'explosion tragique survenue dans le port de la capitale libanaise a commencé, lundi, à prodiguer ses services au profit des blessés. Cet hôpital de campagne est composé de 150 personnes, dont 45 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmaciens), ainsi que des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien.
L'ECONOMISTE
La cession de 8% de Maroc Telecom l'année dernière a rapporté 8,9 milliards de DH (1 dollar = 9,3 DH) au Trésor. Ce dernier détient encore une participation de 22% dans la première entreprise du Masi. Cette opération marque le départ d'un nouveau programme de privatisation visant notamment à optimiser l'intervention patrimoniale de l'Etat. Quelques joyaux ont été intégrés à la liste des entreprises privatisables notamment l'Hôtel Mamounia. Cependant, 2020 sera une année blanche sur le plan des privatisations en raison de la pandémie du Covid-19. La dégradation de l'environnement économique a poussé le gouvernement à décaler les cessions prévues cette année (3 milliards de DH) à 2021 et 2022, le temps que les conditions de marché s'améliorent.
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L'OPINION
Plus d'un million d'emplois perdus l'ont été jusqu'à présent à cause la pandémie. Plusieurs activités économiques ne parviennent à tourner qu'au ralenti et tout porte à croire que les Marocains n'ont pas encore vu le bout du tunnel. La nouvelle vague de contamination au Sras-Cov2 a, en effet, fait exploser les compteurs des cas d'infections, fait retirer le Maroc de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à accéder au territoire de l'Union européenne, oblige les autorités à faire appliquer plus drastiquement les mesures de précaution et surtout empêcher toute reprise normale des activités. Si le gouvernement a commis pas mal d'impairs, il faut avouer aussi que la discipline dont avaient fait preuve les Marocains au début de la crise sanitaire s'est relâchée.