Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux marocains parus et la revue de la presse marocaine du 27 août 2020.
L'ECONOMISTE
Le recours à la chloroquine pour le traitement des patients atteints de la COVID-19 exige un suivi rigoureux afin d'éviter les risques potentiels sur certaines catégories de malades. D'où l'intérêt de la note du Centre anti-poison et de pharmacovigilance du Maroc sur cette question.
Cette structure, relevant du ministère de la Santé, a mis l'accent sur une série de risques liés à l'administration de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine aux personnes atteintes de la COVID-19. Le choix de ce protocole thérapeutique « nécessite un suivi de pharmacovigilance particulier, accompagné d'un plan de gestion du risque, mis en place par le Centre anti-poison, afin d'assurer l'usage rationnel des médicaments et la sécurité des patients traités ».
Ce document a rappelé que ces médicaments sont « contre-indiqués chez les patients présentant une hypersensibilité à certaines molécules ou à l'amidon de blé ».
AKHBAR AL YAOUM
Après la polémique provoquée par la décision du ministère de l'Education de laisser la possibilité aux parents de choisir entre l'enseignement présentiel et distanciel, le ministre de tutelle, Saaïd Amzazi, a défendu sa décision lors d'une réunion de la Commission de l'Enseignement à la première Chambre du Parlement.
Qualifiant la démarche de « sage », le ministre a expliqué qu'il s'agit de prendre en compte toutes les contraintes, notamment pour les parents au travail et les familles ne disposant pas d'internet ou d'ordinateurs. Pour lui, il ne s'agit pas de décisions purement pédagogiques, mais de la gestion d'une crise en rapport avec la préservation de l'ordre public, en coordination avec les autorités sanitaires et sécuritaires.
AL BAYANE
L'engouement des Marocains pour la consommation des produits bio commence à se faire sentir de plus en plus au Maroc, avec notamment un appétit en forte croissance pour des aliments exempts de pesticides dont la production respecte l'environnement, notamment dans une conjoncture marquée par la crise sanitaire du nouveau coronavirus.
Au Maroc, le bio est encore une petite niche, croissante cependant, qui mobilise les exportateurs et surtout des gens passionnées sur le marché national, qui lancent des initiatives personnelles ainsi que des coopératives dans l'esprit des entreprises solidaires. Alors que les consommateurs recherchent des produits agricoles et alimentaires sains et propres en cette période de crise, les aliments biologiques s'avèrent être la nourriture de choix pour la maison, a relevé le président du club des entrepreneurs Bio (CEBio), cité par le journal.
LIRE AUSSI: Ouattara a-t-il vraiment l'armée avec lui ? La réponse de Kyria Doukouré
LA MATIN
Les étudiants marocains font partie d'un programme d'enseignement supérieur du gouvernement brésilien, auquel l'inscription est ouverte jusqu'au 30 septembre. Le Maroc figure parmi une poignée de pays arabes signataires d'accords avec le pays sud-américain, dont les étudiants sont éligibles pour poursuivre des études supérieures au Brésil en 2021, comme l'Égypte, la Tunisie, le Liban et la Syrie.
« Les inscriptions aux processus de sélection du Programa ‘Estudantes-Convênio de Graduaçao (PEC-G)' seront ouvertes jusqu'au 30 septembre », a annoncé le Secrétariat de l'enseignement supérieur du ministère brésilien de l'Éducation. Le programme PEC-G bénéficie aux étudiants de plus de 18 ans issus des pays d'Afrique, d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Océanie, d'Asie et d'Europe avec lesquels le Brésil a conclu des accords dans les domaines de l'éducation et de la culture.