Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux marocains parus et la revue de la presse marocaine du 28 juillet 2020.
AUJOURD'HUI LE MAROC
Dur, dur fut le confinement pour de nombreux Marocains. C'est ce qui ressort en tout cas des résultats de l'enquête du Haut-Commissariat au Plan. En effet, dans le cadre d'une série de rapports sociaux dans le contexte de la pandémie Covid-19, le Haut-Commissariat vient de livrer les données relatives au 2ème panel sur l'impact du coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages.
Selon le HCP, un Marocain sur quatre (25,4%) a vécu des situations de conflit avec les personnes avec qui il s'est confiné (28% parmi les femmes et 22% parmi les hommes).
RISSALAT AL OUMMA
Le dirham s'est apprécié de 0,12% par rapport à l'euro et de 1,24% vis-à-vis du dollar au cours de la période allant du 16 au 22 juillet, indique la Banque centrale.
Au cours de cette période, aucune opération d'adjudication n'a été réalisée sur le marché des changes, précise la Banque dans son dernier bulletin des indicateurs hebdomadaires, notant qu'au 17 juillet 2020, les avoirs officiels de réserve se sont établis à 294,6 milliards de dirhams (1 dollar = 9,7 DH), en progression de 24,7% en glissement annuel.
L'ECONOMISTE
A fin 2019, le nombre de comptes bancaires a enregistré une hausse annuelle de 5% à plus de 28 millions, après 4,7% à fin 2018, indique la Banque centrale dans son rapport annuel sur la supervision bancaire. S'agissant des comptes ouverts par les banques participatives, leur nombre s'est établi à environ 87.000, contre 56.000 un an auparavant.
Selon la répartition des comptes bancaires par tranche d'âge, 28% des personnes âgées de 16 à 25 ans détiennent un compte bancaire contre 24% en 2018. Chez les personnes âgées de 26 à 60 ans, cette proportion atteint 68% contre 69% un an auparavant. Chez les plus de 61 ans, 82% détiennent un compte contre 83%. Par ailleurs, 79% des hommes ont au moins un compte contre 44% des femmes.
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LIBERATION
Pour les professionnels de la santé mentale, la vague psychiatrique liée au Covid 19 n'est pas aussi incertaine que celle épidémiologique. En effet, le secteur psychiatrique prévoit une augmentation des troubles mentaux « et notamment les états de stress post traumatique (ESPT) ».
Mais si l'augmentation des ESPT est une certitude, elle n'est pas forcément pour tout de suite. Il est entendu qu'en psychiatrie les effets ne dessinent pas une courbe en cloche comme dans les pandémies. Les conséquences se manifestent à moyen terme. Dans le cas des états de stress post traumatique (ESPT), la fin de la saison estivale a de fortes chances de coïncider avec leur recrudescence.