Saïd Penda, journaliste Camerounais, décrypte les mesures du président Ouattara en faveur des fonctionnaires ivoiriens.
Si Alassane Ouattara se fâche suffisamment au point de maudire les fonctionnaires ivoiriens, ils en paieraient les frais.
J'ai fait des recherches et je n'ai retrouvé aucun autre État au monde qui ait été aussi généreux avec ses employés que la Côte d'Ivoire sous Ouattara.
En une décennie, les salaires et indemnités ont été doublés, voire même triplés dans certains cas; les points d'indice sensiblement valorisés; le nombre de fonctionnaires qui bénéficient de primes ne cesse de croître pour permettre au maximum d'Ivoiriens de bénéficier de l'insolente croissance économique générée par l'ex-numéro 2 du FMI.
Dans ce contexte, la signature d'une nouvelle trêve sociale -entre le gouvernement et les syndicats de la fonction publique- garantissant 5 ans sans grève, confirme le fait que les syndicats savent se montrer raisonnables, pour peu que l'État sache jouer franc-jeux.
Les fonctionnaires Camerounais, Maliens, Congolais, Ghanéens et d'autres pays africains doivent se demander ce qu'ils ont fait pour ne pas naître Ivoiriens.
S'il est admis que le commentaire est libre, les faits, eux, sont sacrés. Restons sur les faits.Ce qui est vrai, est vrai!
