Tiken Jah revient sur la situation en Côte d'Ivoire avec Ouattara et son engagement sur le recul démocratique en Afrique.
Pas question, pour Tiken Jah, de renoncer à se faire entendre. Engagé et militant, le reggaeman ivoirien de 52 ans reste un observateur attentif de l'actualité politique sur le continent et s'érige en porte-voix d'une Afrique plus démocratique, unie et souveraine.
Tiken Jah est revenu sur la situation chez lui, en Côte d'Ivoire, sur son engagement ou encore sur le recul démocratique qu'il dit constater sur le continent.
« La famillecratie c'est la nouvelle maladie des dirigeants africains après celle du troisième mandat » a lancé Tiken Jah.
« Je compte parler du déclin de la démocratie en Afrique qui est en train d'être remplacée par la « famillecratie ». Au Gabon, vous avez le fils d'Omar Bongo Ondimba. Au Tchad, vous avez celui d'Idriss Déby Itno. Au Togo, celui de Gnassingbé Eyadéma. En Côte d'Ivoire, certains se demandent quelles sont les intentions d'Alassane Ouattara à l'égard de son frère cadet. Cette tendance à la succession familiale est très inquiétante » a-t-il ajouté à Jeune Afrique.
Avant de conclure, « une autre cause du déclin démocratique est le rôle central que joue désormais l'argent dans nos sociétés. Il a été placé au-dessus de tout. Les politiciens l'ont bien compris : ils utilisent l'argent pour diviser et ça marche ».