Devesa Mera, un ancien policier espagnol reconverti dans le narcotrafic, se présente comme un personnage arrogant et manipulateur dans le procès cocaïne en Côte d'Ivoire.
Selon « Lemonde Afrique » dans son article du mardi 2 avril 2024, Devesa Mera n'hésite pas à balancer ses complices, innocenter les autres et démonter le système qu'il a patiemment bâti.
Le trafiquant a révélé l'existence de deux types de cocaïne : une de haute qualité et une autre coupée, destinée à inonder le marché ivoirien. Il affirme avoir écoulé sa marchandise auprès d'acheteurs de toute l'Afrique de l'Ouest et d'Europe.
Le narcotrafiquant a avoué avoir corrompu de nombreux agents de l'Etat, dont des policiers, des militaires et des politiciens. Il a décrit ses méthodes de séduction, utilisant des cadeaux et de l'argent pour gagner la confiance de ses cibles.
Le récit de Devesa Mera, bien que détaillé, n'est pas exempt de contradictions. Il reste de nombreuses zones d'ombre, notamment sur la quantité exacte de cocaïne saisie, les méthodes de blanchiment d'argent et l'identité de tous les complices impliqués.
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Le procès de Devesa Mera met en lumière la porosité des frontières en Afrique de l'Ouest et la vulnérabilité de la région face au trafic de drogue. Il soulève également de graves questions sur la corruption au sein des forces de l'ordre et l'implication possible de figures politiques dans ce vaste réseau.
L'affaire est loin d'être terminée et le verdict final est attendu avec impatience.
En attendant, les révélations fracassantes de Devesa Mera continuent de secouer la Côte d'Ivoire et d'alimenter les débats sur la lutte contre le trafic de drogue et la corruption.
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