Depuis quelques années, la Côte d'Ivoire est secouée par un grand scandale de trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud, l'Europe et l'Afrique.
Les autorités ont démantelé plusieurs réseaux, mais tout le monde ne semble pas avoir été impliqué dans cette affaire. En effet, certains hommes d'affaires n'ont pas été inculpés faute de preuves établissant leur culpabilité, selon un article de Jeune Afrique publié ce 27 avril 2023.
Tentative de blanchiment et absence de preuves tangibles
Les autorités ivoiriennes en charge de l'enquête sur le trafic de cocaïne ont exploré tous les moyens pour établir la culpabilité des hommes d'affaires arrêtés. Les soupçons pesaient fortement sur eux, mais les preuves ont fait défaut. Toutefois, des éléments de l'enquête laissent penser que ces hommes d'affaires ont été mêlés à des flux financiers et acquisitions immobilières suspects, et ont servi à blanchir une partie de l'argent issu du trafic de drogue.
Les francs-maçons de la Grande Loge de Côte d'Ivoire (GLCI) à l'aise
Toujours selon notre confrère, deux hommes d'affaires, Dominique Amata et Richard Ghorayeb, de nationalité française et franco-ivoirienne, ont été suspendus de la GLCI après leur placement en détention. Les membres craignaient qu'ils soient impliqués dans cette affaire. Toutefois, ils ont été innocentés, soulageant ainsi les membres de la GLCI..
Que va-t-il arriver aux hommes d'affaires ?
Bien que les demandes de libération des avocats des laissés pour compte n'aient pas abouti, leur innocence ayant été prouvée, leur libération est attendue. Ils pourront ainsi rejoindre leur vie professionnelle si la justice ne les juge pas trop dangereux pour la suite de l'instruction.