Utilisation gaz butane par les taxis: la guerre bientôt lancée à Daoukro

La direction du Commerce va procéder bientôt à la répression de l'utilisation du gaz butane par les taxis à Daoukro.

En Côte d'Ivoire, le gaz devrait être exclusivement utilisé pour les ménages. Malheureusement dans plusieurs localités du pays, des véhicules notamment de transport utilisent des bonbonnes de gaz butane comme carburant.

La loi ivoirienne du 30 juillet 1992 condamne l'utilisation du gaz butane à des fins de carburant par les véhicules à une peine d'emprisonnement de 15 jours à un an et/ou une amende de 100.000 à 500.000 FCFA.

Lors d'une réunion tenue mardi 2 mai 2023 avec les chauffeurs de taxis, la direction régionale du Commerce de l'Iffou a révélé avoir entrepris une série d'activités, notamment des contrôles dans les points de vente, l'identification des revendeurs, le suivi de stocks et des campagnes de sensibilisation en vue mettre fin à ce phénomène qui a cours dans la région.

LIRE AUSSI : Alliance RHDP: Affi depuis Man, « pour montrer à ceux qui croyaient que l'enveloppe était vide » que le parti est représentatif

Elle a accordé un délai de six mois aux chauffeurs de taxis pour leur permettre d'avoir le temps de changer leur moteur. Les revendeurs exerçant ce métier bénéficient également de ce délai pour se reconvertir ou revenir à la vente normale du gaz.

« Au lieu de changer les moteurs, à notre grande surprise, ils continuent à s'approvisionner en gaz comme carburant », a dénoncé M. Samy, révélant qu'au moins 750 bouteilles du gaz butane sont utilisées chaque jour par les taxis à .

LIRE AUSSI: Couronnement de Charles III : Ouattara félicite le nouveau roi d'Angleterre

Il a fait savoir qu'à la fin d'une première période de six mois qui leur avait été accordé pour se mettre en règle, le 18 avril 2023, la direction régionale du Commerce a fait une saisie de matériel de transvasement à huit revendeurs spécialisés installés dans la ville de Daoukro.

Written by Colombe Blanche

38 victimes dans un accident de bus en Egypte

La gauche ivoirienne : entre unité et « traitrologie »