Le pro-Gbagbo, Malan Aka, appelle le peuple de Côte d'Ivoire a fait preuve de vigilance pour gagner la 2e victoire sur Ouattara aux élections de 2020.
Dans une Afrique francophone où les dirigeants ont du mal à respecter la Constitution (sur à la continuité de leur pouvoir) il parait tout de même logique de féliciter M. Alassane Ouattara qui vient de respecter la Constitution ivoirienne en décidant de ne pas faire un troisième mandat. Cependant, le fait que Ouattara ne rempile pas ne garantit pas la transparence du scrutin d'Octobre 2020.
« J'ai décidé de ne pas être candidat… et de transférer le pouvoir à une jeune génération. »
Cette phrase de M. Ouattara suscite vraisemblablement un timoré autour de la présidentielle. L'on se demande comment pourra-t-il être possible pour un président sortant de ‘'décider'' de ‘'transférer'' le pouvoir à une cible de choix ?
C'est la question qui heurte tout bon sens.
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• 1ER CAS : Soit le groupe d'expert, que chapeaute le Prof Ouraga Obrou, qui a pour mission de faire des propositions sur le contenu du projet de modification de la Constitution, prendra le soin de proposer (à l'exécutif et au législatif) que soit instituée la limitation d'âge pour les candidats à la future élection présidentielle. Ainsi, les potentiels candidats de la génération d'âge de M. Ouattara pourraient être exclus du jeu électoral au profit de ceux des jeunes générations. M. Ouattara va alors organiser un scrutin biaisé. Et le candidat de la jeune génération du RHDP l'emporte au mépris des principes de démocratie.
• 2EME CAS : Soit, une fois modifiée, la constitution n'exclura personne du jeu électoral. M. Ouattara va alors organiser un scrutin biaisé. Et le candidat de la jeune génération du RHDP l'emporte au mépris des principes de démocratie.
• 3EME CAS : Soit, une fois modifiée, la constitution exclue les candidats de la génération d'âge de Ouattara à travers la limitation d'âge. Le président sortant organise un scrutin transparent. Et le candidat de la jeune génération issu de l'Opposition remporte le scrutin. C'est un événement presqu'impossible pour Ouattara : et je vous dirai pourquoi dans le 4ème cas.
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• 4EME CAS : Soit, une fois modifiée, la constitution exclue du jeu électoral les potentiels candidats de la génération d'âge de M. Ouattara. Le président sortant organise un scrutin transparent. Et le candidat de la jeune génération issu de l'Opposition remporte le scrutin. Ce qui est un évènement presqu'improbable pour Ouattara parce qu'il conçoit énergiquement que le prochain président de la République de Cote d'Ivoire sera issu du RHDP (le parti politique dont il est le leader). « Personne ne peut nous battre. Nous allons gagner au premier tour. », a-t-il indiqué le dimanche 02 février dernier, lors d'une cérémonie de présentation de vœux organisé par sa famille politique.
Dans tous les cas, le peuple de Côte d'Ivoire doit faire preuve de vigilance. Une première victoire gagnée sur la non-participation directe de Ouattara aux élections d'Octobre 2020 n'induit pas du tout la victoire concernant la transparence du scrutin et/ou la vérité des urnes. Ceci dit, l'Opposition significative doit accentuer le combat sur les conditions d'organisation d'une élection équitable et transparente. Les ivoiriens doivent prendre part à tous les processus pré-électoraux : à commencer par l'opération d'enrôlement jusqu'à l'obtention de la Carte Nationale d'Identité (CNI).
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Pour ces ivoiriens qui considèrent subitement que Ouattara pour un héros, je reste persuadé que vous reviendrez à de meilleurs sentiments lorsque celui-ci voudra confisquer le pouvoir en le « transférant » à la fameuse jeune génération issue du RHDP ; et ce, au prix de la manipulation des résultats de la présidentielle, en méprisant la volonté du peuple. Cette éventualité est fort probable quand on a une commission d'enrôlement dirigée par le fils biologique d'un ministre du gouvernement et cadre du RHDP, et une commission électorale favorable au parti de M. Ouattara. Alors vigilance !!! et préparons-nous à gagner la deuxième victoire.
Lorsqu'on gagne un combat de forme, on ne dort pas sur ses lauriers en admirant son adversaire car le combat de fond reste cependant le plus déterminant. Au cas où l'issue du scrutin est favorable à l'Opposition, un autre danger guette les institutions de la République dans « l'après-Ouattara » : celui du ‘'Virus Ouattara''. (Je promets d'y revenir à travers un autre billet, dans le courant de la journée).
