Jean Bonin se prononce ce 30 septembre 2021, sur l'affaire après des accusations de viol émanant d'une camerounaise contre KKB.
« D'abord, je tiens à préciser que je n'ai aucune affinité particulière avec le ministre. Cependant, le kkb bashing qui montre crescendo dans une certaine opinion publique m'oblige à un devoir d'honnêteté et d'impartialité » a lancé Jean Bonin.
Pour ce proche d'Affi N'Guessan ces accusation seraient, « dans l'optique d'affaiblir le pouvoir RHDP et partant l'image de notre pays, des quidams, tapis dans l'ombre, manœuvrent pour tenter de jeter le discrédit sur le ministre KKB. Son crime ; c'est de s'être présenté à la présidentielle de 2020 alors que toute l'opposition la boycottait à travers le CNT. Ce crime de lèse-majesté il faut coûte que coûte et vaille que vaille le lui faire payer. Qu'importe la manière, pourvu qu'il en sorte déshonoré ».
« Comment comprendre qu'une dame qui prétend avoir été violée en avril 2021 attende le mois de septembre de la même année, soit 6 mois après, pour porter plainte contre son supposé agresseur ? Comment peut-on subir un tel acte de barbarie et ne pas se transporter illico chez un médecin assermenté pour se faire délivrer un certificat médical pour l'attester ? Comment peut-on avoir subi une telle agression et s'engager dans un marchandage pécuniaire de sa souffrance à coup de 6 puis 20 millions et plus ? » s'est-t-il interrogé.
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Ancien vice-président du FPI proche d'Affi N'Guessan a profité dans son analyse pour rappeler l'affaire Laurent Gbagbo accusé de viol lorsqu'il était président de la république, « Laurent Gbagbo, lui aussi avait été accusé de viol. Une plainte avait même été déposée contre lui. Cette affaire n'a duré que le temps d'un pet de moustique, tant l'accusation semblait grossière, grotesque et mal ficelée. À l'époque, le Nouveau Réveil, s'en était fait les choux gras. C'est dire à quel point tous politiciens et hommes quelque peu nantis peuvent être exposés à ce genre de situation et se retrouver du jour au lendemain jetés en pâture ».
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Jean Bonin a conclu invitant les Ivoiriens à la retenue et de la prudence dans cette affaire afin que la lumière soit faite sur le vrai et l'ivraie, « sachons raison gardée, car même à la guerre il y a des règles… qu'il faut respecter ».
