Spécialisée dans le financement direct ou indirect de plusieurs start-ups, la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aura-t-elle un impact sur les opérations des Fintechs et de WAVE ? On vous donne des explications.
Classée 16e banque américaine par la taille des actifs, la Silicon Valley Bank (SVB) a malheureusement été fermée le vendredi 10 mars 2023. Constituant ainsi la plus grande faillite bancaire aux Etats-Unis depuis la crise financière de 2008. Cette fermeture entraîne une vague d'inquiétude sur les marchés, principalement dans le secteur de la finance digitale, qui constitue sa principale clientèle.
WAVE est solidement soutenue
WAVE Mobile Money, implantée en Afrique, est l'une des entreprises de mobile money soutenues par des fonds tels que Founders Fund, dont la SVB était récemment l'un des financiers”. Devrait-elle s'inquiéter de cette situation ?
En effet, il faut retenir que l'entreprise WAVE n'est aucunement affectée, ni concernée par le sujet. Le Founders Fund, ayant participé au tour de table de 200 millions de dollars de WAVE en septembre 2021 avec d'autres fonds d'investissement tels que le mythique SEQUOIA ou encore la Banque Mondiale via IFC, a en effet fermé ses comptes à la SVB dès le 9 mars, après avoir constaté des problèmes de transactions.
Il est à noter que WAVE opère en Côte d'Ivoire en partenariat avec les banques UBA et Orabank et sous la supervision de la BCEAO. De manière concrète, il est très important de noter que l'ensemble de la monnaie électronique présente dans les portefeuilles électroniques WAVE a une contrepartie financière présente dans les livres des banques UBA et Orabank.
Dans le cadre de ses activités de distribution de monnaie électronique, WAVE CI a des partenariats avec la majorité des banques de la place.
Aussi, bien qu'étant en faillite, la SVB a été saisie et placée sous contrôle de la branche californienne de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), les dépôts sont garantis par la loi fédérale à hauteur de 250 000 dollars.
Des actions pour amortir les risques
Face au risque que peut représenter la faillite de cette banque pour les entreprises du secteur de la finance digitale, dont elle constitue l'un des principaux soutiens, plusieurs dirigeants politiques à travers le monde, se sont penchés sur la question.
Tel est le cas du ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt, qui, bien que conscient du «risque sérieux» pour le secteur de la tech britannique, a déjà entrepris des démarches auprès du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Andrew Bailey, pour restreindre les risques, le rapporte le Figaro.
«Nous travaillons à un rythme soutenu à la recherche d'une solution». Il a ajouté que ce plan permettrait de répondre aux besoins de trésorerie des entreprises touchées par l'implosion de la banque, prêteur de «certaines de nos entreprises les plus prometteuses et les plus excitantes».
