Les filles ont une ascendance en matière de solarisation sur les garçons au niveau de la DRENA d’Abidjan 3.
Cette information émane du directeur régional, Patrice Coulibaly, lors d’un panel organisé sur le thème, « Les inégalités du genre dans l’éducation : quelles solutions pour leur réduction ? », à l’occasion de la 10è journée internationale de la fille, dont la célébration officielle s’est déroulée, mardi 11 octobre 2022, au lycée de jeunes filles de Yopougon.
A titre d’exemples, a dit M. Coulibaly, au primaire, sur un effectif de 267 826 élèves, la direction régionale enregistre 139 082 filles inscrites soit 51,93 % contre 128 774, soit 48,07%. Au secondaire public, sur un effectif de 21 949 élèves, il y a au total 12987 filles, soit 59,17 % contre 8962 garçons, soit 42,83%.
S’agissant du secondaire privé, sur un effectif de 151 128 élèves, le premier responsable de l’éducation a avancé un chiffre de 176 186 élèves filles, soit 50,41% contre 74 940, soit un taux de 49,59%.
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La session 2022 des examens scolaires a confirmé la percée des élèves filles dans la circonscription d’Abidjan 3. Selon lui, au Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), sur 36 039 admis, 19 125 sont des filles contre 16914 garçons.
Au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), avec 41624 candidats pour 18 120 admis, il y a eu 9 709 filles admises, soit un taux de réussite de 53,58% contre 8411 garçons admis. Au baccalauréat, sur 11 542 admis, il y a eu 6 263 contre 5 279 garçons admis.
Pacôme Coulibaly invite les parents d’élèves et tous les acteurs du système éducatif à encourager la scolarisation de leurs enfants filles parce que ce sont elles qui s’occuperont d’eux quand elles entreront dans la vie active.
« Nous n’allons pas nous arrêter là, nous continuons la sensibilisation pour que les filles soient toujours au-devant parce que c’est bien défini que quand une fille décide de se mettre au travail, la réussite est au bout. Elle va toujours s’occuper de ses parents et elle est beaucoup plus attachée à la famille », a promis le directeur régional.
Le panel de cette 10è édition de la journée internationale de la jeune fille a été animé, outre le DREN, par la directrice de l’égalité, de l’équité et du genre (DEEG), Dr Brou Georgette, un parent d’élève, Olivier Assémien et l’élève, Laétitia.
Il a bénéficié de l’appui du ministère de tutelle représenté par Irène Kouassi et de l’unité de coordination du Contrat de désendettement et de développement (C2D), représentée par Yardjouma Koné.
La journée internationale de la fille a pour principal de contribuer à la réduction des inégalités de genre dans l’éducation.
