La Côte d'Ivoire a annoncé le retrait progressif de ses militaires et policiers engagés au sein de la Minusma au Mali.
Les autorités ivoiriennes n'ont pas expliqué les raisons de ce retrait progressif de leurs troupes au Mali. Toutefois, les relations étaient tendues entre le Mali et la Cote d'ivoire depuis l'arrestation de 49 militaires ivoiriens à Bamako le 10 juillet dernier, accusés d'être des mercenaires par les autorités maliennes.
La même source affirme que « la Côte d'Ivoire n'envisage pas relever, en août 2023, les militaires et autres éléments, présents au sein de la Force de la Minusma ajoutant que le gouvernement ivoirien serait donc reconnaissant au Département des Opérations (DPO) de Paix des dispositions idoines qu'il lui plaira de prendre en vue de la mise en œuvre immédiate de cette décision.
Par ailleurs, « le Gouvernement ivoirien agrée de retrait ordonné et sécurisé proposé par le DPO et voudrait l'assurer de sa volonté de rester engagé au service de la paix », affirmant qu'à « cet égard, il est disposé à redéployer les contingents retirés du Mali, dans les autres missions onusiennes de maintien de la paix.
Pour rappel, le Royaume-Uni avait de son côté annoncé, lundi, le retrait anticipé de ses forces de la Minusma, sous prétexte que Bamako a désormais recours aux services « des mercenaires russes », ce qui est de nature à porter atteinte à la stabilité.
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