« Deux poids, deux mesures, » Jean-Claude Djéréké revient sur l'affaire Aïcha Koné qui fait le tour des réseaux sociaux.
Quand Salif Kéïta, Malien, chantait en septembre 2020 à Grand-Bassam pour Ouattara et que sa musique faisait danser les militants du RDR, quand Moïse Lida Kouassi, Charles Blé Goudé, Jean-Noël Abéhi et Anselme Séka Séka étaient ramenés manu militari à Abidjan, ça c'était normal et tout le monde devait applaudir le dictateur.
L'Ivoirienne Aïcha Koné, elle, n'a pas le droit de chanter pour le Malien Assimi Goïta et celui-ci n'a pas le droit de demander l'extradition de ses compatriotes qui veulent renverser les autorités maliennes à partir de la Côte d'Ivoire.
Pour qui Ouattara et ses serveurs de thé se prennent-ils ? Considèrent-ils notre pays comme leur propriété privée ? Tout Ivoirien devrait-il être triste si eux sont tristes, content s'ils sont contents ? Où étaient ces patriotes de la 25e heure lorsque le RDR réclamait la suspension de l'Assemblée nationale et la mise sous tutelle du pays, lorsqu'il fermait les banques et empêchait la livraison des médicaments ?
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Il est temps que ces abrutis comprennent que ce n'est pas la Côte d'Ivoire mais Ouattara qui est en palabre avec le Mali, que c'est lui, Ouattara, que la France est en train d'utiliser pour punir et déstabiliser le Mali qui en a assez de la fourberie et de l'arrogance des dirigeants français.
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Il est temps qu'ils sachent que tout passe et que nul n'est fort tout le temps.
Au lieu de vociférer et de proférer des menaces ridicules, ils feraient mieux de commencer à méditer sur la fin des Idi Amin Dada, Mobutu Sese Seko, Macias Nguema, Jean-Bedel Bokassa, Ben Ali, Ceaucescu et autres roitelets.
JCD
