Le président du COJEP, Charles Blé Goudé, a appelé le 20 avril 2024 à Guiglo à une expression des contradictions politiques de manière intellectuelle en Côte d'Ivoire.
Il a également exhorté les Ivoiriens à ne pas oublier qu'ils ont un seul pays en commun.
M. Blé Goudé s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec le directeur général de l'Administration du conseil régional. Il s'était rendu à Guiglo pour présenter ses civilités aux membres du conseil et leur faire part de son constat d'un environnement social paisible après une tournée de compassion d'une semaine. Il a également tenu à les remercier pour leur travail en faveur du retour à la vie normale.
Un appel à l'expression pacifique des désaccords
« Nous avons été à Diboké, à Doké, Guiélé, ici à Guiglo, à Bloléquin, et partout tout s'est bien passé », a-t-il déclaré. « Les préfets, les maires (…) avec qui je ne suis pas forcément de la même obédience politique, on s'est vu, on était riant, c'est cette belle Côte d'Ivoire que nous voulons voir ».
M. Blé Goudé a plaidé pour que « les contradictions s'expriment de manière intellectuelle pour qu'on n'oublie jamais que nous avons un pays en commun, à construire et à bâtir ». Il a souligné que la construction d'un pays ne se fait pas en deux ou trois ans, mais qu'elle relève d'un processus et d'une dynamique dans lesquels chacun doit jouer sa part.
Un message de paix et d'unité
Le président du COJEP a affirmé qu'il était venu rendre visite aux populations locales, qui l'ont bien accueilli. Il a insisté sur le fait que c'était à elles qu'il était venu parler, et que le reste n'était pas important. Il a également tenu à souligner qu'à aucun moment il n'avait été empêché par les populations.
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« Tout le reste, on sort d'une crise, il y a encore des gens qui ont de vieilles habitudes (…). Il faut continuer de leur montrer l'importance de la paix », a-t-il déclaré. « Un pays qui sort de crise, le plus beau programme qu'il peut avoir, c'est celui de la paix, parce que celui qui n'est pas en paix, qui a peur, qui est poursuivi, qui craint d'être attaqué par le voisin, qu'il prend comme un ennemi, ne peut pas produire ».
M. Blé Goudé a conclu son discours en affirmant que « quand deux voisins sont en harmonie, en symbiose, le reste coule de soi, et c'est ça le développement que les Ivoiriens ont en commun ».
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