Dans sa chronique de ce lundi 4 juillet 2022, Fernand Dédeh commente l'intervention de Bebi Philip au cours de la finale de Miss Côte d'Ivoire sur la cherté de la vie.
Avant tout, mon étonnement du week-end. Au cours de la finale de Miss Côte d'Ivoire, un artiste invité, saisit la tribune pour crier haut, ce que les Ivoiriens murmurent: la cherté de la vie en Côte d'Ivoire. « même porc au four est devenu cher. ».
Liberté d'expression. Interpellation publique des autorités sur une réalité nationale, sur les antennes de la télévision nationale au cours d'un programme qui focalise l'attention du pays.
Des bien-pensants ont trouvé que ce jeune artiste s'est grillé. Il n'aurait pas dû. C'est à dire que dans ce pays, il y a des gens, qui doivent décider ce que chacun doit dire et surtout l'espace dans lequel chacun doit se prononcer. Des gens qui veulent étouffer la liberté des autres. Qui ne veulent entendre que ce qui leur plait. Ils pensent ainsi aimer et aider ton Camarade. Erreur sur toute la ligne.
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Ton Camarade lui-même doit être heureux d'entendre les murmures et angoisses de la société. Il n'ignore pas la réalité du terrain.
Heureusement, le gouvernement lui-même est en première ligne dans la lutte contre la vie chère. Il a pris des mesures pour protéger le pouvoir d'achat du consommateur. Les autorités font preuve de patience, malgré la grosse pression pour expliquer les choses. Elles ne nient pas l'augmentation des prix de certains produits de consommation courante sur le marché. La réalité est mondiale. Aucun pays n'échappe à l'inflation. « S'il n'y avait pas d'action en Côte d'Ivoire, on serait à 28% d'inflation comme au Ghana, le prix de l'essence serait à 890 FCFA comme au Sénégal ».
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Voilà les actions à expliquer. Pas empêcher la liberté d'opinion. Parenthèse.
