La Côte d'Ivoire a connu une croissance économique record ces dernières années, mais son endettement croissant suscite des inquiétudes.
Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, a connu une transformation remarquable au cours de la dernière décennie. Propulsée par une croissance économique record, la ville a vu ses infrastructures se développer considérablement, avec la construction de ponts, de routes, d'immeubles et l'amélioration de l'électrification.
Cette croissance a été rendue possible par l'arrivée au pouvoir en 2011 d‘Alassane Ouattara, économiste de formation. Sous sa présidence, la confiance des investisseurs a été restaurée, permettant à la Côte d'Ivoire de retrouver son statut de poids lourd de l'Afrique de l'Ouest. La croissance économique a atteint en moyenne plus de 7 % depuis 2011, soutenue notamment par l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations début 2024.
Cependant, cette success story ne doit pas occulter les défis auxquels le pays est confronté. Les inégalités sociales persistent, avec un taux de pauvreté qui reste élevé (35 % en 2020). Les quartiers pauvres et insalubres coexistent avec des zones huppées, illustrant les disparités de richesse.
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Un autre sujet de préoccupation est l'endettement croissant de la Côte d'Ivoire. Alors que le pays dépend en partie de son secteur agricole, il reste fortement tributaire de l'aide extérieure. L'endettement actuel s'élève à 58 % du PIB, contre 38 % en 2019. Certains économistes s'inquiètent de la viabilité de ce ratio.
L'opposition dénonce une « dette improductive » qui entrave le développement du pays. Le gouvernement, quant à lui, affirme que la dette est soutenable et que la Côte d'Ivoire ne présente pas de risque de défaut de paiement.
Malgré ces défis, la transformation d'Abidjan témoigne du dynamisme économique de la Côte d'Ivoire. La ville continue d'évoluer, offrant un mélange unique de croissance moderne et de traditions culturelles.
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