Un acte criminel a plongé le village de Guiguédou, situé à 24 km de Lakota, dans la consternation. La seule pompe à eau a été empoisonnée.
Selon les information dévoilées ce 16 avril par l’AIP, lundi 5 avril 2024, les villageois ont constaté une odeur nauséabonde et la présence d’asticots dans l’eau de la PMH. Alertés, ils ont découvert des sacs puants de 25 kg contenant des restes de chairs, d’ossements et de plumes jetés dans le puits.
Informées de la situation, les autorités préfectorales ont immédiatement saisi la gendarmerie et les services sanitaires. Des prélèvements ont été effectués pour des analyses afin de déterminer la nature du poison et identifier les auteurs de cet acte ignoble.
Un village en danger
La PMH empoisonnée constitue la seule source d’eau potable pour les 12 000 habitants de Guiguédou. En attendant les résultats des analyses, le village est privé d’eau potable, exposant ses habitants à de graves risques sanitaires.
Face à cette situation alarmante, le chef du quartier de Guiguédou, Gbazalé Béhi, a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. Il a plaidé pour la dotation du village en plusieurs PMH ou pour la construction d’un château d’eau à court terme. En attendant, il a demandé l’approvisionnement du village en eau potable par l’Office national d’eau potable (ONEP).
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Cet acte criminel a suscité l’indignation et la colère des villageois. La responsable du marché de Guiguédou, Gozohon Pierrette, a qualifié cet acte d’insensé et d’incompréhensible. « Comment peut-on jeter intentionnellement des restes d’animaux dans une PMH qui sert tout un village ? », s’est-elle indignée.
Qui sont les auteurs de cet acte ignoble ? Quelles sont leurs motivations ? Ces questions restent sans réponse pour l’instant. Les villageois attendent avec impatience les résultats de l’enquête et espèrent que les coupables seront traduits en justice.
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