Assalé Tiémoko à propos de l’affaire KKB: « Il faut espérer que la justice fasse éclater la vérité, sans pression »

« Le viol est un crime, en Côte d'Ivoire, » une analyse du député indépendant et maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko, dans l'affaire KKB.

Depuis quelques jours, une accusation de viol portée contre le ministre de la réconciliation nationale, , fait grand bruit dans le pays.

Selon toute vraisemblance, l'accusatrice et l'accusé, pour des raisons différentes, ont saisi la justice.
Dans ce genre d'affaire, il faut toujours prendre le temps d'avoir des éléments d'appréciation objectifs avant de se prononcer.

Cependant la première attitude à avoir quand on parle de viol, est d'apporter son soutien à la présumée victime tout en précisant que dans notre pays, la présomption d'innocence est un principe constitutionnel et que le ministre, en aucune manière, ne saurait, avant une décision de justice, être traitée comme un coupable et donc vouée aux gémonies du simple fait d'une accusation non encore validée par la justice.

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Il faut espérer que la justice saisie par les deux parties, fasse éclater la vérité, sans pression de quelque nature que ce soit.

Cela dit, je voudrais faire noter par ceux qui se demandent pourquoi la présumée victime a attendu 5 mois avant de dénoncer ce dont elle aurait été victime, qu'en Côte d'Ivoire, le viol est un crime et un crime se prescrit dans notre pays, au bout de dix années.

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Par conséquent, si une présumée victime a la preuve du viol, la loi lui donne un délai de dix ans pour porter plainte. Sachons donc raison garder, de tous les côtés.

Written by Assalé Tiemoko

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