Moussa Koné, président du Syndicat national agricole pour le progrès de Côte d'Ivoire (Synap-CI), a convoqué une réunion à Daloa, pour annoncer une grève illimitée des planteurs, demandant une révision à la hausse du prix du cacao.
Plusieurs organisations de la filière, dont le Conseil National des Syndicats Agricoles (CONASACI) dirigé par Marcel Tia, ont également participé à cette réunion.
Marcel Tia, président du Conseil National des Syndicats Agricoles (CONASACI), et les membres de son organisation ont également tenu une assemblée à Daloa, dans la région du Haut-Sassandra. Leur objectif était de protester contre le prix du cacao en Côte d'Ivoire, fixé à 1000 FCFA/kg, alors qu'il est vendu à 5100 FCFA/kg au Cameroun, à 3000 FCFA/kg à Madagascar et à 2000 FCFA/kg au Ghana voisin.
Marcel Tia a exprimé son mécontentement envers les pratiques douteuses dans la filière café-cacao, pointant du doigt ceux qui prétendent être des leaders alors qu'ils ne sont pas des paysans authentiques. Il a déclaré son plein soutien à l'initiative de grève lancée par le président Koné Moussa pour le 28 mars 2024, visant à mettre fin à ces injustices dans la filière.
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Il a rappelé le contexte de l'indépendance de la Côte d'Ivoire en 1960, où les planteurs avaient confié la gestion du café et du cacao à l'État faute de moyens. Cependant, il a souligné que cette confiance était basée sur des conditions, notamment la gratuité de l'éducation pour les enfants des planteurs, financée par les revenus de ces cultures. Marcel Tia a critiqué ceux qui, autrefois bénéficiaires de cette éducation, se dressent maintenant contre les planteurs pour les exploiter.
Le Synap-CI appelle à la solidarité des paysans
Il a également lancé un appel à la solidarité envers le Synap-CI, soulignant la nécessité pour les paysans de se mobiliser ensemble pour défendre leurs intérêts. Il a exhorté tous les planteurs à se tenir unis, soulignant l'importance de la mobilisation pour obtenir justice.
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