AGOA : Washington menace de punir les pays africains

U.S. President Joe Biden speaks about the country's fight against the coronavirus disease (COVID-19) at the White House in Washington, U.S., December 21, 2021. REUTERS/Kevin Lamarque

Les quatre pays africains qui pourraient être retirés de l’AGOA sont la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda.

Ces pays ont été identifiés par les États-Unis comme ayant violé les droits de l’homme ou les principes démocratiques.

La République centrafricaine et l’Ouganda sont connues pour avoir récemment bafoué les droits des groupes minoritaires. En République centrafricaine, les forces gouvernementales ont été accusées de commettre des massacres et des viols contre les civils. En Ouganda, le gouvernement a été critiqué pour sa répression des groupes LGBTQ+.

Le Gabon et le Niger ont connu des coups d’État qui ont sapé l’État de droit et leurs processus démocratiques. Au Gabon, le président Ali Bongo Ondimba a été réélu en 2023 dans un contexte de controverses. Au Niger, le président Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’État militaire en 2022.

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Les États-Unis ont engagé des pourparlers avec ces pays pour les inciter à respecter les critères d’éligibilité à l’AGOA. Cependant, ces pays n’ont pas répondu aux préoccupations des États-Unis.

Si ces pays sont retirés de l’AGOA, ils perdront l’accès aux préférences commerciales américaines. Cela pourrait avoir un impact négatif sur leurs économies.

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Les retraits de l’AGOA de ces pays sont une indication de la volonté des États-Unis de faire pression sur les pays africains pour qu’ils respectent les droits de l’homme et les principes démocratiques.

Written by Christian Binaté

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