Le journaliste Tiémoko Assalé, reste sur sa position concernant l'affaire de trafic de drogue en Côte d'Ivoire, malgré les nombreuses critiques.
Voilà encore de la matière pour un défoulement.
Il paraît qu'un journaliste n'a pas de nationalité. Cependant il y a la presse étrangère. Il y a la presse ivoirienne. Il y a la presse française, il y a la presse américaine, etc. Il y a la presse GOR, il y a la presse RHDP, il y a la presse PDCI.
Écrire qu'un confrère burkinabe ou Nigerian a dit ceci ou cela, ca ne se dit pas.
Pourtant ceux qui ont produit ces dossiers ont dû demander une accréditation avant de rentrer dans ce pays faire leur enquête pour découvrir qu'il y a des villages qui s'appellent Assouinde-Mafia parce que la mafia Colombienne y mène ses activités.
Enfin, il paraît que quand l'hermaphrodite qui n'assume pas son identité a fini de parler, c'est que le débat est clos et, en extase, ses supporters applaudissent.
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C'est tout ça aussi la Côte d'Ivoire et je reste droit dans mes bottes parce que le fond demeure. Ces articles que j'ai lus dans la version française publiée en ligne, sont bidon. Ça reste un ramassis de ragots non étayés. J'ai le droit de me prononcer sur un travail journalistique national ou étranger sur mon pays si j'estime que leurs affirmations sont sans preuves factuelles et vérifiables.
Et je répète que ce travail, à moins qu'il n'y ait une autre version, c'est léger et c'est bidon.
Les permis de conduire ivoirien ne sont pas produits en Colombie. La Côte d'Ivoire n'est pas un état failli. Arafat n'a pas été percuté par un véhicule alors qu'il roulait tranquillement sa moto. Les carcasses d'animaux, de chèvres, de vaches et le sang ne jonchaient pas les rues d'Abidjan le 11 août 2019 jour de la tabaski.
Tout ça c'est faux et je ne dis que ça, qu'on me prouve le contraire.
De la drogue jetée dans l'eau en 1997 au Maroc ne peut pas se retrouver dans le village inexistant d'Assouinde-Mafia.
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Franchement, je ne peux pas me contenter des déclarations d'un prostitué rencontré dans un bistrot à Gonzagueville.
Dans une profession, on a le droit de juger le travail de ses collègues, on l'a vu en France avec l'affaire de lhydroxichloroquine.
Voilà. Venez vous défouler. Mais n'oubliez pas. Je vous attends sur le fond. Pour le reste, vous pouvez m'attribuer tous les qualificatifs, je m'en tape.
Démontrez moi que le permis de conduire ivoirien est fabriqué à Medellin en Colombie. Démontrez moi que la Côte d'Ivoire est un État en faillite à cause de la drogue.
Sortez moi les rapports qui affirment ça et ne me demandez pas de me contenter des affirmations d'un prostitué. Voilà le débat de fond.
Maintenant défoulez vous. Il ne vous reste que ça puisque vous ne pouvez pas attaquer le fond.